
Conférence de Patrick Poivre-D’Arvor
A l‘Institut Bernard Magrez
Vendredi 29 janvier, Patrick Poivre-D’Arvor est venu échanger ses idées sur le thème « Littérature et journalisme, état d’urgence » en présence de deux cents personnes à l’Institut Bernard Magrez de Bordeaux.
Régine Rosenthal partage un moment d’exception …
Les deux heures passées en sa compagnie ont été, non seulement délicieuses, mais aussi passionnantes. Il nous a tout d’abord parlé de son enfance et de la manière dont il s’est passionné pour la littérature puis le journalisme dès son plus jeune âge, puis à cause des incidents et accidents de la vie. Son premier ouvrage naquit en 1982 sous le titre « Les Enfants de l’aube » des suites d’un immense chagrin, celui de la perte de sa fille Solène. Il nous a ensuite révélé tous les cheminements qui lui ont permis de passer de l’écrit à la radio, puis de la radio à la télévision. Ce parcours très riche en événements et coups de chance aussi l’ont amené à ce qu’il est devenu, c’est à dire un très grand journaliste qui a rencontré et interviewé tous les grands de ce monde au cours des 30 dernières années.

Ensuite Patrick Poivre-d’Arvor a abordé le sujet sensible de la mutation de la langue française, du désintéressement des jeunes des livres et de la littérature souvent soit par la faute des parents qui n’ont plus le temps d’être vigilants, soit à cause des nouvelles technologies, soit à cause des médias. Il nous a fait part de sa tristesse de voir que la télévision française, au fil des années, a inexorablement et insidieusement supprimé la majorité des émissions culturelles et surtout littéraires. Ces dernières ont tout d’abord été « repoussées » tard le soir, et finalement, ont totalement disparu comme « Apostrophe » par exemple, et tant d’autres, pour être remplacées par de la téléréalité ou des séries américaines. En plus de cela, il regrette que les 27 chaines se repassent les mêmes programmes à tour de rôle, à n’en plus finir.

La soirée s’est clôturée autour d’un verre d’un excellent château Pérenne, par une séance de dédicaces, et les groupies furent nombreuses à affluer… !
Très belle et intéressante soirée dans un cadre magnifique de l’Institut Bernard Magrez.
Régine Rosenthal