Trop fermé pour être une baie, pas assez pour être lagune, le Bassin est particulier. Unique ? Pas forcément. C’est le nom de Bassin qui l’est. Il lui va très bien. Il distingue le plan d’eau arcachonnais d’entre toutes les baies. Cette vaste étendue marine laissant une île en son milieu, l’ile aux Oiseaux, et un banc de sable dans les passes, le banc d’Arguin qui aimerait fermer le Bassin à l’Océan, couvre une superficie de 156 Km2. Couvrir ? Le terme n’est exact qu’à marée haute parce qu’à marée basse, quand la mer se retire sur un peu moins des trois quarts de la superficie, voici qu’apparaît un chevelu de chenaux de toutes tailles qu’Elisée Reclus compare à une pieuvre dont la tête serait dans les passes. (voir Le Bassin d’Arcachon, éditions Glénat)
Charles Daney