« L’escale » est de ces histoires qu’on ne peut pas raconter, au risque de commettre la pire des offenses au lecteur que les Américains appellent « spoilers ». Défense de raconter la fin.

Il se lit en tout cas au fil de la plume exercée de l’auteure, Virginie Jouany ( La Compagnie du Livre), dont les précédents succès ont séduit les producteurs de RMC Découverte ( Le Secret des Reignac).

C’est un thriller psychologique, plus qu’un suspense policier dans le vent. Ce qui autorise quelques libertés de langage et un ton parfois assez cru.

L’héroïne vient de rencontrer un nouvel amour, un aviateur familier de la Base de Cazaux, Oscar. Avec lui elle se console d’un premier échec et de la perte d’un fils Tony.

Mais le drame s’abat au moment où tout pourrait aller pour le mieux, à L’escale, un bistrot redynamisé par Rose, un jeune employé qui ressemble tellement à Tony… Un accident de moto coupe court à tous les rêves de bonheur. S’ensuit une vraie descente aux enfers. Les petits salauds ordinaires s’en mêlent…de façon assez grossière ! L’amour commence à battre de l’aile.

Le Cap Ferret n’est pas forcément présenté sous son meilleur jour, avec ses jardins qui s’égarent vers des copies de flores tropicales, totalement anachroniques ici …On se prend à souhaiter que Ralph, le dealer, soit de pure invention !

Un détail cependant devrait nous mettre la puce à l’oreille, le nom d’un personnage connu de la presqu’île, estropié par le compagnon handicapé. Pourquoi ?

Restons sur ce mystère.

En tout cas un bon livre à dévorer sur la plage.

« L’escale » / Virginie Jouany / La Compagnie du Livre

Ce qu’en disent les autres …

http://publikart.net/lescale-livre-envoutant-de-virginie-jouany-geste-editions/