Revue de presse #6

6 – REVUE DE PRESSE. (19/11/18).

 

 

Patrimoine. Des Arcachonnais, champions du monde pour la 3ème fois.

Et qui, de plus, défendent et font vivre le patrimoine local. Ces valeureux champions ont été cités par Christophe Peyret dans la rubrique locale de « Sud-Ouest » du mardi 13 novembre. Il s’agit de l’équipage de la pinasse à voile « Saint-Ferdinand » qui a conquis de haute lutte ce titre mondial, d’autant plus important qu’il est particulièrement rare dans une discipline sportive qui n’est courue qu’ici. Ces « pinasseyres » viennent même de récidiver puisqu’ils avaient déjà dominé tous leurs compères du Bassin en 2017. De quoi satisfaire pleinement le maire d’Arcachon, d’autant plus qu’il a, lui aussi, conquis le titre glorieux de « maire, champion du monde de la navigation en pinasse à voile » sans hésiter à se mouiller sur la même « Saint-Ferdinand » dont les marins, commandés par Jérôme Dupin,  ont été reçus récemment en mairie. Un capitaine dont le président des « pinasseyres » locaux, Pascal Chapoulaud, a dit : « c’est un tacticien hors pair et l’un des piliers de la réussite arcachonnaise ». Et c’est Yves Foulon qui a souligné l’importance de ces huit régates de pinasses en déclarant : « Cette association est détentrice d’une part de l’histoire et du patrimoine du Bassin qui constitue l’un des pôles d’une ville tournée vers la mer ». Il s’agit même d’histoire et de patrimoine vivants…

Littérature. « Cent ans de musique » à Gujan-Mestras.

Jacky Donzeaud, le correspondant de « Sud-Ouest » dans cette ville, raconte dans le numéro du lundi 12 novembre, que son orchestre d’harmonie, forte de quarante-six musiciens, va fêter son centenaire en 2019. Et pour marquer l’événement sinon d’une pierre blanche, du moins d’un livre blanc le président de l’association musicale, Édouard Broustéra, a souhaité publier un livre qui relatera ces cent ans d’activité de l’orchestre. Tâche ardue car les archives permettant de le faire sont plutôt en désordre, à cause multiples déménagements sauf depuis 1980 où Michèle Coutreau les a répertoriées. Et c’est Michel Boyé qui est venu à la rescousse pour peaufiner l’ouvrage et y apporter des détails précis. Il sera tiré à cinq-cents exemplaires et vendu dix euros. La fête se fera aussi forcément en musique puisque onze concerts seront organisés dans divers quartiers de la ville. En avant la musique !

Nature. Un festival pour les oies.

Le site de la SEPANSO vient d’annoncer le riche et varié programme du festival 2018 de l’oie bernache, un volatile migrateur qui fait partie de l’image du Bassin où il passe l’hiver et dont Mathieu Sarnier, chargé de mission à la LPO (Ligue de protection des oiseaux) dit : « elle est la mascotte du Bassin dont elle mesure la bonne santé à travers l’importance des zostères ». Parmi les nombreux événements prévus on peut citer trois conférences.@

Le jeudi 21 novembre, la LPO évoquera le thème des oiseaux migrateurs autour de trois questions principales : c’est quoi un oiseau migrateur ? Ont-ils une carte dans la tête ? Pourquoi volent-ils en groupe ? Rendez-vous à l’auditorium de la Centrale à La Teste, à 18 h.30. Le jeudi 22, de 14 h. à 16 h. la station marine d’Arcachon, rue Jolyet, invite le public à se mettre dans la peau d’un scientifique qui lui fera découvrir la biodiversité étonnante du Bassin, source de nourriture pour de nombreuses espèces. Enfin, le vendredi 23, à 20 h., c’est à la Maison du parc naturel marin du Teich que des responsables de la Réserve ornithologique présenteront la zostère du Bassin, le plus grand herbier d’Europe dont la bernache est friande.

Photo Des animations sur l’oie bernache sont prévues du 17 au 25 novembre @CÉDRICK LE BEL*

À Andernos aussi, la bernache fera son festival. Il sera marqué le samedi 25 novembre, de 10 h à 12 h par la réalisation d’une BD à elle consacrée. Rendez-vous à la librairie « Le Jardin des lettres ». Auparavant, le dimanche 18, de 18 h 30 à 19 h 30, la médiathèque aura reçu le photographe animalier Michel Quéral, spécialiste des marais qui répondra à la question : « Comment photographier la nature ? Enfin, du 17 au 25, des naturalistes de LPO seront installés au bout de la jetée pour faire observer et comprendre les oiseaux, de 10 h à 17 h. Citons encore un atelier de BD et une marche à Gujan-Mestras ponctuée de lectures de contes relatifs aux bernaches. Informations

http://www.sepanso.org/reserve/ProgrammeFestivalBernache2018.pdf

*Lire aussi : Sud Ouest par Bernadette Dubourg/ Cedric Le Bel

 

 

ART/PHOTOGRAPHIE. Du concret vers l’abstrait.

– « La Dépêche du Bassin », datée du 15 au 21 novembre présente, par l’entremise de Fabienne Amozigh, l’exposition des photos réalisées par Marie Jourde et qu’on peut voir à la galerie « La Source », avenue Victor-Hugo à La Teste, jusqu’au 25 novembre. Avec vingt photographies constituant la série « Traces », elle a confié : « J’aime montrer ce qui a été et ce qui n’est plus ». C’est pourquoi, écrit « La Dépêche », « ses cadrages qui captent les lignes, les courbes et les éclaboussures donnent une interprétation abstraite de la réalité ». Une réalité que l’artiste transforme à partir de photos de bâtiments abandonnés, de vapeurs d’usines, de plages embrumées ou de néons des villes qui éclairent des ambiances américaines à la Édouard Hopper.

PATRIMOINE. La « Caillouquette » se refait une beauté.

– Les bénévoles de l’Argonautique, l’association qui redonne vie aux barques traditionnelles du Bassin et primée par l’Académie, a entrepris un nouveau chantier à Gujan-Mestras. Jacky Donzeaud a rencontré ces charpentiers de marine enthousiastes dont il parle dans « Sud-Ouest » du 15 novembre dernier. Sept ou huit d’entre eux se sont attaqués à la remise en état de la « Caillouquette », l’ancienne pinasse de la SEPANSO qui gère le banc d’Arguin. Mais cette rénovation coûte cher. C’est pourquoi le président d’Argonautique, Michel Daburon, qui parle de cette pinasse comme « d’un bateau d’exception », a expliqué à « Sud-Ouest » qu’il allait lancer une subvention de mécénat privé, une opération financière qui permet aux donateurs de déduire des impôts, 60% des sommes versées. Et cette renaissance est encore plus belle puisque Jacky Donzeaud raconte qu’elle se produit juste à côté du chantier naval Jean Cristal où la pinasse a été la dernière construite voici plus de cinquante ans. On peut obtenir toutes les informations sur cette opération au 06 50 07 12 03 ou bien sur le site argonautique@outlook.fr

– LITTÉRATURE/ La fin des elfes.

– David Patsouris consacre un long article dans « Sud-Ouest » du samedi 17 novembre à la jeune écrivaine Ana Sanchez-Ortis, dix-neuf ans, qui avait obtenu en 2017 le prix spécial Jeunes de l’Académie du Bassin pour le premier tome de sa trilogie « Le Livre des Destins ». Le deuxième tome de la série vient de sortir, sous-titré « Feuilles et flammes ». (*) Dans l’article qui lui est consacrée, elle explique la technique d’écriture qu’elle utilise pour bâtir son roman du genre « heroïc fantasy » qui tient autant de la science-fiction que du fantastique. Elle est consacrée aux aventures de Yava, que David Patsouris, résume ainsi : « C’est un elfe de quinze ans, qui, banni de son royaume, se retrouve exilé chez les humains pendant que le seigneur des Morts rassemble une armée de démons pour conquérir Ilutréal, le pays des elfes ».

Le troisième tome est prêt, au bout de sept ans de travail et de rêves imaginatifs « où elle met beaucoup d’elle », a confié Ana. Mais elle a annoncé aussi que c’était fini. Elle explique : « J’ai quitté mes personnages, je ne les reprendrai jamais. Je les ai fait assez souffrir. Mais c’est dur ! ». Et Patsouris de commenter : « Quitter son enfance, se sortir de l’adolescence, se déplier, libère, mais cela n’a pas été simple car sa vie et ses livres s’emmêlent forcément ». Mais comme Ana, désormais étudiante en licence Lettres, continue d’écrire et qu’elle souhaite devenir scénariste, on n’a pas fini d’entendre parler d’elle.

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(*) « Le livre des destins ». (Tome II). Edition Almathée. 23 €.

 

 

– REVUE EN VRAC.

 

Images. Dans « Sud-Ouest » du 19 novembre, Karine Syenger raconte que des collégiens de 4ème de Mios vont apprendre à concevoir et à réaliser un journal télévisé sur la thématique du Bassin, en liaison avec deux autres collèges, celui d’Audenge et d’Andernos. Pour cela, ils ont rencontré Fanny Peyraza, de TVBA (Télévision du Bassin d’Arcachon qui les a conseillés sur la technique du reportage. Thèmes choisis par les jeunes : « Coulisses du Centre Leclerc » ou « Hiver à la SPA ». Il est vrai que le meilleur moyen de comprendre le fonctionnement des images c’est encore d’y entrer en les fabriquant.

 

Patrimoine. Les idées les plus simples sont souvent les plus efficaces. (Sud-Ouest du 19 novembre). La preuve à Audenge dont le correspondant de « Sud-Ouest », Stéphane Thierry a rencontré Jean-Paul Clabeck qui, pour évoquer de manière vivante le souvenir des métiers anciens, a réalisé dix vitrines les représentant, grâce à des personnages réduits à l’échelle 1/12ème, dans leur cadre d’activité : le bouilleur de cru, le tonnelier, le menuisier, le cordonnier, le vannier, etc. Le tout au bout de plus de mille heures de travail et avec des matériaux de récupération. Et M. Clabeck de proposer de mettre ses vitrines à disposition de toutes les manifestations ayant un rapport avec les traditions ou le patrimoine. Informations clabeck.jeanpaul@aol.com