REVUE  DE  PRESSE – 8 –

– Patrimoine / Un nouveau bac à voile.

– Dans un des derniers numéros de « La Dépêche du Bassin », Jean-Baptiste Lenne raconte la belle histoire du « Didier-Muller », un bac à  voile tout à fait dans le style  de ces typiques embarcations du Bassin de la fin du XIXème siècle et qui étaient de véritables « mulets du Bassin », bons à tout : pêche, ostréiculture, transports de bois et même régates. Le dernier est le septième de la série commencée voici vingt ans avec le « Président-Pierre-Mallet » dont les plans avaient été retrouvés par les membres d’Auport, les usagers du port testerin. Le « Didier-Muller » a été construit par une douzaine de Bélinétois, qui, conduits par Frédéric San José, ont réussi  à le faire naviguer au bout de sept ans de travail. Ils ont fabriqué, après dix mille heures de travail,  un beau navire de onze mètres de long et de 3,20 m. de large mais il leur a fallu bien des efforts pour apprendre les lois de la charpente de marine, efforts largement compensés par une solide amitié qui a voulu rendre hommage à Didier Muller, un Audengeois passionné de forêt et qui prônait la sylviculture durable.

– Patrimoine /  Un monument historique rajeunit.

–  De nombreux articles de presse ont décrit les travaux effectués sur un monument emblématique du Bassin : le phare du cap Ferret. Après trois mois d‘efforts, il vient de rouvrir ses portes – et ses marches- au public. Il a été repeint, doté d’un nouveau garde-corps à son sommet et d’une table d’orientation. Le tout dans les règles de l’art architectural car le phare est classé « monument historique ». Et aussi en réalisant quelques prouesses techniques, comme la mise en place des installations supérieures par un hélicoptère et des travaux d’entretien réalisés par des artisans encordés le long des hautes parois de la construction.  L’opération se monte à 150 000 €, financée par  le service « Phares et Balises » de la Gironde, tandis que l’Office de tourisme de Lège-Cap Ferret, gérant du site,  a investi 30 000 € pour améliorer l’accueil des 100 000 visiteurs annuels du lieu. Et pour qu’il ne soit rien perdu de l’opération, « Saison Cinq » avec Emmanuelle Glemet et Pierre Bouchilloux a réalisé un film que l’ on peut voir sur le site www.phareducapferret.com

– Patrimoine /  Une filetière raconte.

– Dans le numéro de « La Dépêche du Bassin » du 9 janvier, on a pu lire, sous la signature AD, un article consacré à Janine Guilhem qui, depuis 1946 a fabriqué et réparé des filets à La Teste puis à Gujan-Mestras. À partir de « toiles » ou de « nattes », en coton puis en nylon, elle fabriquait toutes sortes de filets : les « tramails » à trois poches, les « loups », filets droits  à une poche pour le rouget, les « pantes » pour capturer les alouettes et tout ce que désiraient les pécheurs, suivant le genre de poissons qu’ils voulaient attraper.  Il n’était pas rare qu’ils atteignent cent ou même cent cinquante mètres de long et elle les fabriquait chez elle, dans sa véranda et son jardin. Elle a pieusement conservé tous ses outils : des aiguilles diverses ou des navettes depuis qu’elle a pris sa retraite, voici deux ans, après soixante-dix années de travail, ponctuées par des journées qui duraient parfois de 4 h.30 à 23 h.     

• Témoignage /  Les souvenirs d’un pilote.

– Bertrand Dumeste, le correspondant de « Sud-Ouest » à La Teste a rencontré Sylvain Mazzoco, ancien pilote d’hélicoptère à l’escadron Pyrénées basé à Cazaux. Il a raconté sa carrière et ses souvenirs de vingt ans de carrière dans un livre intitulé « 2O ans sans une égratignure ». (Éditions Baudelaire). Il a pourtant combattu dans sept des conflits où la France s’est engagée, du Tchad à la Yougoslavie en passant par Haïti et l’Afghanistan. Dans son ouvrage, il confie les difficultés rencontrées au cours de ses engagements et sa chance d’en être revenu indemne. Mais le titre du livre est un peu ironique car, en fait, Sylvain Mazzoco a finalement souffert d’un syndrome de stress post-traumatique tant il est vrai que, participer à un conflit armé, ne laisse personne véritablement indemne. Il décrit donc ses efforts pour guérir de cette maladie et comment il va se reconstruire en travaillant dans son entreprise spécialisée dans l’aide à la personne. « Après avoir passé vingt ans dans l’armée au service de mon pays, servir autrement donne du sens à mon engagement professionnel », a-t-il confié à Bertrand Dumeste.

– Littérature / Lanton à la page.

– La médiathèque de Lanton a lancé un concours auprès de ses membres intitulé « En bord de plage » dont Chantal Moreau décrit le fonctionnement dans  « Sud-Ouest » du 3/12/18. Il s’agit de faire connaître des lecteurs cinq romans récents d’auteurs peu médiatisés et ainsi de découvrir des talents méconnus d’écrivains. Le comité de lecture avait sélectionné pour cela des ouvrages dont les thèmes portent sur des polars à suspense, noirs ou historiques. C’est par 22 voix sur 58 votants  que le prix a été attribué à « Les Jumelles d’Arrowood », publié aux éditions Calmann-Lévy. Un livre de Laura Mc Hugg qui raconte la hantise éprouvée par Arden, une jeune femme qui revient dans la maison de son enfance, où ses deux sœurs ont disparu dix-sept ans auparavant. Mais l’aspiration à renouer avec le passé peut s’avérer dangereuse…