Voyages autour de la dune ou à fleur d’O

76 # TALENTS  DU  BASSIN

– Art : photographie.

Yannick Le Toquin et la Grande dune

Ce jeune testerin, photographe professionnel installé à Biscarrosse devrait très prochainement, publier un ouvrage regroupant quelques unes des meilleures photographies qu’il a réalisées sur les sables de la dune du Pilat qu’il parcourt inlassablement depuis une dizaine d’années. Un univers qui le fascine. Il a déclaré à David Patsouris, dans « Sud-Ouest » 5 mars dernier :

« À chaque sortie photo sur le site, c’est comme un voyage où l’on découvrirait des paysages nouveaux. Des fois, tu vas à l’autre bout du monde chercher des images alors que tu as ce site incroyable à côté de chez toi ».  Pour lui, la Dune « est un endroit unique ». Mais il préfère ce site quand il est désert, à l’automne ou au printemps car, dit-il encore : « Je peux me concentrer sur les lignes du sable qui prennent parfois des formes étonnantes ».

Certes, la Dune est très photographiée, en tous temps et sous tous ses angles. Mais l’originalité des photos de Yannick Le Toquin, c’est qu’il les prend, dit-il « avec beaucoup de blanc et de noir », ce qu’il préfère en photographie. On trouve donc dans son livre ce genre de clichés, alternant avec d’autres en couleurs, ce qui donne un caractère original à sa production.

Pour la publier, Yannick Le Toquin a lancé une souscription afin d’atteindre les 150 exemplaires. La moitié est déjà financée. On peut compléter cette auto-édition en s’informant sur le  site : ulule.com/pilat-eternel

« Le Bassin à fleur d’eau » par Emmanuel Fazembat.

Laura Duponchel et Patrice Bouscarrut, deux correspondants de « Sud-Ouest », ont rencontré (journal du 5 janvier 2019)  Emmanuel Fazembat. Il a réalisé des clichés du Bassin particulièrement originaux car ils reposent sur sa passion pour le chamanisme cette recherche philosophique d’une liaison entre les êtres vivants et les esprits de la nature.

C’est pourquoi il déclare : « Quand je pars à la recherche d’un nouveau spot à photographier, je suis comme aimanté par des endroits où je sens que je ne suis pas seul ». Résultat : « Emmanuel Fazembat  livre des photos pleines de lumière, de reflets et de poésie », écrivent ses interlocuteurs.

Mais, comme en art photographique, la technique est importante, M. Fazembat utilise la pose longue qui donne à l’eau et aux terres un flou irréel. Le résultat doit plaire puisque notre artiste vend beaucoup de ses œuvres dans les salons spécialisés comme sur les places de marchés. Il est invité dans des expositions prestigieuses et illustre les pages Instagram d’entreprises. « Il est devenu un photographe qui  compte », concluent les auteurs de l’article qui ajoutent : « Cela l’étonne ! ».

Contact : manufaz@gmail.com

                                                                                                                     J.D.