Des contes, des quizz et encore des mystères…

79 #  TALENTS  DU  BASSIN

– Ouvrages évoquant le Bassin  (Suite)

« Les  Contes du Bassin » par Michel de Parada.

Auteur, compositeur et chanteur, Michel de Parada s’est fait aussi écrivain et pas dans un genre des plus faciles : le conte pour enfants. Mais des contes à double lecture puisqu’il les écrit, aussi, pour que les adultes les apprécient.

Ces sept contes sont accompagnés de dossiers pédagogiques à l’intention des enseignants qui voudraient les utiliser dans leurs classes de CE 1- CE 2. Et ils auraient bien raison de le faire puisque leurs titres ouvrent des mondes qui font rêver en même temps qu’ils font connaître le Bassin. Les oiseaux y sont nombreux : « La mouette et la pinasotte », « Le rouge-gorge et  la mésange bleue » ou encore « Le trésor des cormorans ». Et on s’évade aussi avec aussi tout ce qui  naît dans ce même Bassin tels « Le petit coquillage percé » ou«  La petite huître d’Audenge ».

* On trouve ces contes au « Jardin des Lettres » à Andernos, à « Marque pages » à Arès ou sur Amazon. Informations : www.lescontesdubassin.fr

-« Porte 13 sur le Bassin » par Karine Denis.

C’est le quatrième polar que cette auteure, qui vit aujourd’hui à Sanguinet, écrit sur le Bassin auquel elle est viscéralement attachée car il l’a vue grandir.

Elle a, dit-elle « toujours eu envie d’écrire » et a commencé par des poèmes qui ont longtemps occupé sa vie créative. Mais, depuis huit ans, elle a complètement changé d’univers littéraire puisqu’elle s’est tournée vers le genre glauque où meurtres et disparitions rythment des récits noirs et angoissants. « Porte 13 sur le Bassin » n’échappe pas aux lois du genre. Son héroïne, récurrente dans ses romans, se nomme Victoire, ce qui veut dire qu’elle finit toujours par l’emporter. Pourtant, ici, elle doit faire face à une malédiction qui entraîne peur et désespoir, le tout dans une alchimie à fleur de nerfs.

* Porte 13 sur le Bassin ». Karine Denis. Éditions « La Nymphe des Mers ». (20 €).

– « Le quizz du Bassin d’Arcachon » par Éric Béquet

– Voilà un genre que cet ancien journaliste de « Sud-Ouest » connaît bien puisqu’il a déjà produit des quizz sur Bordeaux et sur le Pays basque. Ce nouveau jeu se présente sous la forme d’une boîte carrée renfermant 110 cartes, organisées en six catégories. La règle en est simple. Sur chaque carte figure un nom du Bassin à découvrir grâce à certains indices. Toute bonne réponse rapporte cinq points mais, plus le partenaire obtient d’indications, moins il gagne de points. Et l’auteur n’a rien laissé au hasard pour corser le jeu.

D’abord, sa femme, originaire du  Bassin, lui en a livré beaucoup de secrets. Ensuite, il a longtemps séjourné à Arcachon d’où il a visité tous les recoins du Bassin. Enfin, il a lu quantité d’ouvrages sur le sujet. Outre le plaisir du jeu, ce quizz apporte beaucoup à ses utilisateurs. Il leur faire découvrir des personnages, des sites, des histoires parfois peu connus du Bassin, tout ce qui peut amuser et instruire. D’autant mieux que chaque indice apporte des précisions historiques ou géographiques et que de belles photos complètent la mise en page des cartes.

* Disponible en librairies ou à la FNAC à partir de 13,50€.  Cairn ed.

– Informations www.editions-cairn.fr

« Les petites aiguilles » par Pierre Smague.

– Ce jeune ingénieur en aéronautique de 26 ans, dont la famille est arcachonnaise, est aussi très passionné par la littérature. Et voilà que la lecture de « Voyage au bout de la nuit » a déclenché en lui le désir d’écrire. Son premier roman, « Les petites aiguilles », vient de sortir. Il raconte l’histoire d’Arthur Plesne, orphelin, célibataire, serveur dans un restaurant bordelais dont la vie est si morne qu’elle le pousse vers la misanthropie et qu’il se persuade du malheur des autres. C’est alors que le patron du restaurant où il travaille, Charles Jacquemin, lui confie une mission : retrouver une jeune femme, vêtue d’une robe à fleurs et dont la photo figure sur une vieille photographie et à laquelle Jacquemin est désespérément attaché. Arthur n’aura de cesse de retrouver l’inconnue dans une recherche où il dira sa vision de l’homme. Parcourant les lieux entre Arcachon et Bordeaux, il enquête à la recherche de la fine silhouette photographiée. Il trouvera ainsi des réponses aux chimères qui l’habitent comme à celles de son patron. Et si, finalement, elles convergeaient ?

Le roman est jalonné de ralentis introspectifs, truffé d’expressions truculentes, parfois dures et méprisantes. C’est donc l’histoire apparemment toute simple d’un personnage révolté, emporté dans une quête au suspense garanti.

* « Les petites aiguilles ». Pierre Smague. Éditions « Cinq Sens » à Genève (Belles plumes collection). 292 p. 15, 70 €.            (FNAC)