Il est vrai que la plupart des auditeurs connaissaient la sujet, ce patrimoine de la forêt des ports, de la dune…et pourtant, ils ont été intéressés et surpris par ce que Nathalie La Galloudec, Noël Gruet et Philippe Jacques leur ont dévoilé au cours d’un exposé d’une grande richesse.

Ce travail de longue patience et de longue endurance, de récolte, de classement, de démarches administratives lourdes, ainsi résumé, a surtout permis de prendre conscience d’une histoire humaine, beaucoup plus puissante que la légende !

Quelques exemples : ces traces de marais salants exploités dès l’âge du bronze et jusqu’à l’ancien régime; ces poteries utilitaires au col orné d’essais de « dentelles » sommaires; cette émouvante barque rudimentaire classée  » monument historique », ces pots de résine et alambics à l’origine d’une véritable chimie des goudrons et des terpènes !

Ce musée sera aussi un régal pour les grands enfants amateurs de « vroum vroum » car cette vitrine culturelle proposera une section de moteurs marins étonnante par l’ingéniosité des premiers chantiers.

Restent beaucoup d’inconnues en attente : lieu ? Nous plaiderions pour le port plutôt qu’autres sites, financement ? réalisation, date d’ouverture …

Rappelons que des visites et contacts avec l’Association de préfiguration sont possibles les samedis après-midi. Ne nous en privons pas !

Précision utile : l’Académie du Bassin n’a eu aucun mérite à proposer à cette équipe de se produire sous ses couleurs à La Centrale. Ils ont tout fait !

Dans la salle, la présence de plusieurs donateurs, émus de constater le soin apporté, et la notoriété future de leur legs.

Quelle mine, ce Bassin ! De connaissances, de plaisirs, d’émotion… oui.

Merci à tous les confrères et relais qui ont permis le succès de cette conférence.

C’était la dernière de la saison à La Centrale. On réfléchit à la suivante.

Marie Christiane Courtioux