Nos collégiens ont du talent ! Alain Poirrier aussi !

– Littérature. Des élèves talentueux.

– Dans « Sud-Ouest » du 24 juin, Jacky Donzeaud, correspondant à Gujan-Mestras, rend compte du concours organisé par l’AMOPA (Association des membres de l’Ordre national de palmes académiques). Cet Ordre, créé par Napoléon I^er vise à honorer des membres de l’Université. C’est le premier dans l’ordre protocolaire des Ordres civils dans la hiérarchie de ce type de distinction. Chaque année, il organise un concours national d’expression écrite dans tous les niveaux scolaires afin « de défendre et illustrer la langue française ». Pour 2019, dans les écoles élémentaires, il s’agissait « de raconter un événement triste ou joyeux qui a marqué votre vie ». Cinquante classes girondines ont concouru afin que le meilleur des textes soit  retenu au niveau national. Tous les élèves de la classe de CE2/CM1 de Karine Sénéchal, à l’école Gujanaise Jean-de-la Fontaine, y ont participé et c’est leur institutrice qui a fait une première sélection de cinq textes. « Ils ont pris beaucoup de plaisir à cet exercice », a dit Karine Sénéchal, bien embêtée dans ce choix,  qui a soumis ces textes au jury girondin. Lequel a donné sa préférence pour  celui de Célia Drago qui a raconté de manière très émouvante le départ définitif de son père pour la Corse.  Quatre autres enfants de la même classe ont été récompensés. « Je suis fière de mes élèves, ils ont du talent », a confié leur institutrice ».

– Littérature. Des lycéens écrivains.

Toujours dans  « Sud-Ouest », mais du 21 juin, Jacky Donzeaud parle du quatrième Prix littéraire organisé par l’association gujanaise A4PM (Aide à l’auto édition d’auteurs de la Petite Mer). Il est ouvert aux lycéens et treize d’entre eux ont planché sur le thème imposé : « Un séjour avec des inconnus ». (*)

Le jury, présidé par Danielle Thiery, ancienne  commissaire divisionnaire de police et auteur de polars,  a délibéré le 21 juin. Les lauréats et les lauréates  verront leurs nouvelles tirées à cent exemplaires. Le jury en a désigné quatre : Louis Triscos (Le Fil d’Ariane), Damien Guerrero (Ce rêve bleu),  Capucine Lafon (Liens de sang) et Clément Kurek, (Zéro-Zen). C’est ce denier, 17 ans, en classe terminale S, qui est le lauréat.  Danielle Thiery a souligné « la qualité, l’originalité de l’intrigue et la maîtrise du style. Quant à Clément Durek, il a confié : « J’adore écrire et je me suis inspiré de tout ce que j’ai lu ».

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(*) Infos sur www.aide-autoedition.fr

– Audio livre. Des collégiens au travail.

– Sabine Luong, correspondante de « Sud-Ouest » à La Teste, a suivi le travail de collégiens de la classe de 4^ème B du collège Henri-Dheurle dont elle rend compte dans le journal du 18 juin. À l’instigation de leur professeur de français, Florence Gabri, ils ont réalisé un audio livre à partir d’une nouvelle de douze pages, rédigée collectivement. Conseillés par l’auteur local de polars, Bertrand Dumeste et par des animateurs de l’association de Sauvegarde du patrimoine testerin, ils sont imaginé, sous le titre « Affaire classée » (*) les descriptions et les dialogues du récit d’un meurtre impliquant des promoteurs immobiliers désirant construire, fort malhonnêtement, des immeubles dans La Teste . Ils ont ensuite enregistré leur création en se basant sur du jeu dramatique, des bruitages et du montage audio. Le résultat vient d ‘être présenté à la Centrale devant des édiles, des parents et des élèves qui tous ont remarqué la grande qualité de ce travail mené sur une année scolaire.

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(*) Infos sur www.latestedebuch.fr

– Littérature. « La femme du tableau », (*) roman par Geneviève Gaultier.

– La dernière « Dépêche du Bassin » parle du roman de cette Gujanaise, déjà auteure de poèmes. Son premier roman dresse le portrait de Louise Margot entre Paris où elle possède une boutique, Gujan-Mestras, où elle vit, et New-York. Dans un décor très contemporain, elle raconte l’amitié profonde entre Louise et Chloé. Elle dessine ici l’image d’une femme forte et rebelle, prise de passion, d’amitié, d’amour de l’art, où, dit-elle : « je perfuse un peu de moi ». La couverture du livre représente une femme debout, dessinée de dos. Dévoilera-t-elle son visage et son secret ?

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(*) A4PM éditeur. (Lire plus haut)

– Alain Poirrier est un romancier prolixe puisqu’il en est à son dixième roman. Le correspondant de « Sud-Ouest » au Teich, Régis Farcy, l’a rencontré. Le journaliste rappelle que les premiers ouvrages de l’écrivain sont liés à deux de ses anciens métiers : plongeur-sauveteur dans l’armée de l’Air puis, policier. Mais pour ce dixième roman, l’auteur, qui, dit-il, « est, depuis l’enfance, plongé dans le monde de la lecture », a voulu changer de genre et passer à des ouvrages purement imaginaires.

Et avec « Welga », le nom d’une planète très lointaine, l’imagination du lecteur, aussi, peut vagabonder. Il s’agit de l’histoire d’une planète prospère où le bonheur des habitants se répartit en trois mondes dont les chefs, des « Mages guerriers », assurent la paix. Hélas ! Voilà que l’un de ces mages, moins vertueux que ses collègues, veut conquérir les deux autres mondes. Aussitôt, c’est la guerre, la violence, la ruine, la disette. Seul un petit groupe de Welganiens réussit à échapper au génocide et se cache au fond de la forêt de Ghoft d’où, peut-être, repartira un monde nouveau.

– Littérature. « Welga » par Alain Poirrier. (*)

                                                                                                                     J.D.

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(*) 16. A4PM éditions. Infos : alain-ecrivain@hotmail.fr