Le polar a toujours la cote

– Littérature : « Panique au Grand Hôtel », par François Ferbos. (*)

– « C’est la troisième enquête du commissaire Laffargue », peut-on lire dans « Sud-Ouest » du 28 juillet qui la présente. Ce polar qui succède à « Un os sur le Bassin », toujours de François Ferbos et paru avec succès l’an dernier. Il est vrai que cet auteur connaît bien le sujet puisqu’il est un ancien policier. Cette fois, son héros récurrent, Vincent Laffargue, se la coule douce dans son bureau du SRPJ de Bordeaux car aucune affaire ne lui a été confiée en cette fin de chaude semaine, ce qui lui permet d’envisager en toute sérénité son départ en famille pour passer quelques jours sur le Bassin. 

Mais voilà qu’il reçoit un coup de téléphone de son vieil ami Andreï Tovaritch, un oligarque russe  qu’il fréquente à Arcachon et qui lui annonce de si sérieux ennuis qu’il ne trouve que Vincent pour venir l’aider. Lequel accourt dans la suite du millionnaire au Grand Hôtel de Bordeaux. Notre commissaire découvre vite qu’il va devoir affronter rien moins que les services spéciaux russes qu’il soupçonne de vouloir utiliser contre son ami un imparable poison tout à fait inédit : le novitchok. Un remède fort à la  mode côté russe…

Il ne reste plus à Vincent qu’à découvrir pourquoi ces agents s’en prennent à son ami. Et aussi où rodent-ils entre Bordeaux et Arcachon ? Bref, voilà le commissaire face à une grosse menace internationale menée par des agents impitoyables. On entre alors dans une aventure à la James Bond, ponctuée de repas fins dans des cadres luxueux et accompagnée de coups de sang en coups de poings. Suffiront-ils à sauver Tovaritch ? 

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(*) Éditions « Sud-Ouest » (Série « SO-Noir »). 256 p. Broché. 14,5 x 22,5 cm. En toutes librairies et Maisons de la Presse.

        L’histoire et l’écologie aussi …                                                                  

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– Littérature : « Toulouse-Lautrec et le Bassin d’Arcachon ». (*)

– Le site HTBA (Histoire et traditions du Bassin d‘Arcachon par Aimé Nouailhas) fait savoir que Sylvain Smague, prix 2014 de l’Académie du Bassin pour « Toulouse-Lautrec en vacances »,  a publié une nouvelle version de cet ouvrage. Il écrit : « J’ai remanié entièrement la mise en page de la première édition afin d’y apporter des corrections, des précisions et des compléments d’information. De plus ce livre est abondamment illustré ». Tiré à cent exemplaires sur beau papier satiné, relié cartonné, il compte 282 pages au format A4.

« Il s’agit, dit Sylvain Smague, d’un beau livre cadeau. » Il est vendu 35€, le prix de l’impression. 

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(*) En vente au Moulleau avec « Les Amis du Livre » les 28 et 29 août, toute la journée à partir de 10h.

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– Littérature : « Mission Océan » par Séverine de la Croix. (*)

– Dans « Sud-Ouest » du 28 juillet, Anne-Laure de Chalup a consacré un long article à Séverine de la Croix, qui vit à Gujan-Mestras, pour son ouvrage  « Mission Océan ». Elle a confié à la journaliste : « J’aime porter une casquette d’écrivaine engagée ». C’est pourquoi elle vient de publier un ouvrage pédagogique destiné aux enfants, « Mission Océan », inspiré par les actions de l’ONG Sea  Sheperd, fondée par Paul Watson qui  lutte contre la dégradation du milieu maritime. « Mission Océan » décrit, souvent de manière humoristique, l’état actuel des océans et la disparition de nombreuses espèces marines sous les effets du réchauffement climatique. Le tout accompagné de planches colorées.  Elle a aussi voulu y offrir  un vrai rôle actif aux enfants, leur proposant, par exemple, d’effectuer des gestes simples de super héros, courageux comme des corsaires, pour sauver la planète. Son initiative est appuyée par la LPO (Ligue de protection des oiseaux) si bien qu’un nouvel ouvrage, « Mission Terre », pourrait bientôt voir le jour. Mais elle avoue que le combat reste difficile.

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(*) Éditions « Glénat Jeunesse ». 64 pages. 16,95 €. La moitié des recettes des ventes est reversée à Sea Sheperd.   

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– Littérature : «  La Marquise d’amour »,  par Yves Saint-Avit. (*)

– L’écrivain testerin généalogiste Yves Saint-Avit a établi sa parenté  avec le corsaire, lui-même Testerin : Pierre Lesca qui fut prisonnier sur les terribles pontons anglais.  Ce qui a donné l’idée à son lointain parent, pour son quatrième roman, de raconter les exploits de cette « Marquise d’Amour » et de ses 154 marins, une frégate corsaire du XVIII^èmesiècle armée à Bordeaux. Mais si cet ouvrage est un roman, son auteur explique qu’il est davantage (**) : « J’ai retrouvé des documents d’époque concernant ce bateau et notamment les ordres, les instructions et la lettre de marque qui l’autorisait à guerroyer au nom du Roi ». Intérêt romanesque, intérêt historique : voilà le double attrait que l’on peut trouver à ce livre.

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(*) Éditions A4PM. Rencontres avec l’auteur les 22 et 29 août pour « Les Jeudis de Larros » à Gujan et le 31 août au Salon de l’A4PM à Gujan.

(**) Déclarations à Bertrand Dumeste, correspondant de « Sud-Ouest » à La Teste, le 25 juillet 2019. 

                                                                                                         J.D.

                                                                                              23 août 2019 

                                                                                                                         ,