Revue de presse #15

# 100 – REVUE  DE  PRESSE  -15-

 

par Jean Dubroca

– Le dernier bulletin de la SHAAPB vient de paraître. On peut y lire notamment neuf communications :  

Histoire locale : le N° 181 du bulletin de la Société Historique.  (*)

    – 1- L’histoire du chalet centenaire « Alexandrine », récemment détruit et associé à l’évocation de la vie quotidienne à Arcachon pendant cette longue période. (Nadia Giraud).

    – 2- « Louis David : éléments de sa vie personnelle ». Cet homme fut maire d’Andernos durant trois décennies, au début du XXe siècle. Sénateur de la Gironde, il a profondément marqué sa ville. Les auteurs, Jean-François de Chovirit et Bernard Eymeri, se sont plutôt attachés à décrire la vie professionnelle et familiale de cet avocat inscrit au Barreau de Bordeaux dès 1878.

@andernoslesbains.fr

  – 3- Autre portrait : celui de Guy de Pierrefeux, homme de lettres arcachonnais.  (Jacques Leblois)

  – 4 – « Les cares d’hier et d’aujourd’hui ». Bernard Dutein décrit l’évolution dans les techniques de gemmage des pins à travers les siècles.

 – 5 – Joëlle Oulen montre divers styles d’architecture de villas dans le quartier des Abatilles et leur évolution de 1900 à aujourd’hui.  

 – 6- Comment préparait-on un mariage entre deux riches familles aristocratiques du Pays de Buch en 1567 ? Réponse avec Patrick Faure.

 – 7 – Portrait d’Ernest de Boissière, le châtelain d’Audenge, en tant que précurseur du boisement en Pays de Buch. (Pierre Labat).

 – 8- « Dix plans pour le port central de La Teste de Buch de 1990 à 2000 ».  (Jean Dubroca) 

– 9 – « Regards sur les cabines de bain ». Rodéric Martin décrit l’évolution de ces cabines depuis 1840 et en dévoile les derniers vestiges.

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(*) En vente dans certaines librairies, à la Maison des associations d’Arcachon ou sur abonnement à la Société historique, 51 cours Tartas.

– Histoire locale : Guillaume Desbiey par Michel Boyé. (*)

– Déjà auteur d’un ouvrage consacré à ce receveur testerin des fermes du roi  (1725/1785), l’historien décrit son œuvre en matière de blocage des dunes par le double procédé de fixation du sol grâce à des tapis de brandes, suivie par la plantation de végétaux appropriés au sable. Puis il raconte en détails l’étonnante et amusante affaire Combes qui a profondément divisé la population testerine à la fin du XVIIIe siècle. Il s’agit du conflit juridique qui, de 1777 à 1784, va opposer le receveur des fermes du roi à Marie Combes, accusée d’avoir voulu vendre aux Bretons des barriques remplies d’eau  au lieu de bon vin testerin ! Et voilà que le bateau qui les transportait fit naufrage, on découvrit la futaille échouée mais Mme Combes nia toujours farouchement  être l’auteur de cette escroquerie.

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(*) 222 p. 15 €. En vente à La Teste, à la librairie du port et à Cap-Océan et à Arcachon (Librairies Générale et des Marquises).

– PATRIMOINE – Une villa pour un personnage historique.(*)

– Dans un article signé B.V, paru dans  « La Dépêche du Bassin » du 21 août dernier, on apprend que la vaste villa de la fin du XIXe siècle, « Bella Costa », située à Pyla-sur-Mer a accueilli le dernier président de la république espagnole, Manuel Azana (mai 1936/février 1939). Elle s’appelait alors « Eden ». Exilé ici de décembre1939 à juin 1940, après la réussite du putsch militaire de Franco, Manuel Azana qui avait amené la Gauche au pouvoir en Espagne en 1936, disait qu’il ne pensait pas que Franco viendrait le chercher en France. Mais, devant l’avancée des troupes d’Hitler, il doit gagner la « zone libre » à Montauban où il décède le 3 novembre 1940, à l’âge de 60 ans.  Une plaque commémorative a été apposée par la mairie testerine, devant cette villa, afin d’honorer la mémoire de ce grand Républicain, humaniste et pacifiste. Nombre de ses amis restés à Pyla y furent arrêtés par la Gestapo.

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(*) 44 boulevard de l’Océan.

– Patrimoine maritime. Le musée des bateaux uniques à La Teste. (*)

– Jean-Pierre Osénat a recueilli 44 canots à moteur  des années 1930 à 1970. Ils viennent de plusieurs chantiers maritimes européens et Brigitte Vergès a rencontré, pour le numéro 1210 de « La Dépêche du Bassin », Christophe Lefebvre qui gère ce musée peu banal. Il lui précise que certains de ces canots sont uniques en leur genre puisqu’il s’agit de « racers » des années 1960/1970. Le musée possède aussi un petit département sur les voitures et les motos de collection et une section modélisme.

@osenat.com

Le musée veut mettre en valeur les techniques de construction de ces canots, notamment la conception de leur coque composée de 24 couches de bois  d’acajou. C’est le chantier italien Carlo Riva qui les a ainsi construits et on les a baptisés « Ferrari des mers ». Inutile de préciser qu’ils sont très recherchés : un vrai beau Riva peut valoir 500 000 €. Christophe Lefebvre souhaiterait développer une fédération des collectionneurs de ce type de canots et organiser sur le Bassin une grande rencontre de tous leurs passionnés.

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(*) Visites sur demande offsept@gmail.com