Revue de presse #19

REVUE  DE  PRESSE N° 19

par Jean Dubroca #105

– UNE  ACADÉMICIENNE  À L’ŒUVRE : Jeanne Faivre d’Arcier

– Notre collègue est spécialiste de la littérature sur les vampires. Ce qui lui donne le droit de faire peur aux enfants. Elle y parvient avec des romans qui leur sont destinés et qui s’intitulent : « Nuit d’angoisse à l’île aux oiseaux », « Traque sur la presqu’île », « Le secret des cabanes » ou « Mystère au banc d’Arguin ». Et aux parents qui s’inquièteraient des éventuelles frayeurs éprouvées par leur progéniture, elle répond : « Ça leur faire juste assez peur  pour qu’ils aient envie d’aller jusqu’au bout de l’histoire ».

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Car le grand désir de Jeanne Faivre d’Arcier, c’est que les enfants lisent. Patricia Doge, pour « Sud-Ouest » (*) l’a suivie dans l’une des nombreuses rencontres auxquelles elle est  conviée dans des écoles,  des collèges ou des médiathèques.  Là, l’auteure organise des ateliers d’écriture. À partir d’un passage mouvementé d’un de ses livres, ici « Souris noire », elle demande aux élèves d’imaginer une suite au récit. En même temps qu’elle leur fait découvrir, pour y parvenir, les ingrédients du roman policier classique. Un excellent moyen, basé sur la création littéraire, pour que les jeunes lecteurs s’intéressent au polar en y retrouvant toutes les techniques du genre et ainsi à l’apprécier « de l’intérieur » et à mieux le juger.

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(*) « Sud-Ouest » du mercredi 13 novembre, sous la rubrique Mios.          

-LITTÉRATURE : « Un tueur en Ville d’hiver » par Christian Ory. (*)

– Le plaisir de l’écriture manquait à cet ancien journaliste sportif de « Sud-Ouest » ainsi qu’il l’a confié à David Patsouris dans S.O du 4 novembre dernier. Il vient donc de combler ce manque en publiant un polar qui a l’originalité de se dérouler dans le cadre  de la Ville d’hiver qui peut, selon le regard qu’on lui porte, devenir étrange ou même inquiétante. Thème de ce livre : emmener le lecteur dans la Ville d’hiver de 1880 en suivant les pas d’un journaliste qui enquête pour savoir si le compositeur russe Tchaïkovski est, oui ou non, venu à Arcachon afin d’y rencontrer sa compatriote, protectrice et mécène, la riche baronne Nadja von Meck. Mais l’Histoire va se mêler de cette première enquête en y ajoutant un meurtre lié à des attentats contre le Tsar et même à la révolution russe. On frise l’épopée. Jugement de David Patsouris, un connaisseur : « C’est un livre foisonnant qui se lit très bien et où l’on apprend plein de choses.». Il est vrai que Christian Ory n’a pas lésiné sur la crédibilité de son récit. Il dit qu’il a fouillé les archives de la ville, refait le plan de la Ville d’hiver, épluché les journaux locaux de l’époque, situé les magasins et même vérifié où se trouvaient alors les forces de l’ordre. Conclusion de David Patsouris qui donne envie de lire le livre : « On s’y croirait ».

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(*) « Un tireur en ville d’hiver ». Editions CoolLibri. 18 €. En vente à coolLibri.com ou à christianory@yahoo.fr

– LITTÉRATURE : « L’Atlantique dans un tonneau ». (*)

– Jean-Jacques Savin, c’est ce septuagénaire arésien qui a eu l’audace de traverser l’Atlantique dans un tonneau, l’hiver dernier. Pas tout à fait de ceux qu’on utilise à Saint-Émilion,  mais à peine plus gros et guère plus confortable. Il vient de raconter cet exploit inégalé dans un livre co-écrit avec Sophie Velnerey-Zeenny.

Il y évoque les moments d’angoisse qu’il a vécus durant plusieurs semaines, sous les tempêtes et face à tous les dangers d’un océan terrible. Il y a plusieurs frôlé la mort et souffert d’une solitude extrême. Mais, lit-on dans « Sud-Ouest » du 16 septembre : « ce livre permet de comprendre et de vivre au jour le jour le défi fou de l’auteur et de sentir la force morale qui  a animé celui qui a osé ouvrir la porte de ses rêves et qui sait nous les  faire partager ».

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(*) Éditions Ambre.19,80 €. 

– LITTÉRATURE : « Vingt ans sans une égratignure » par Sylvain Mazzococo (*) 

– Fils d’immigré, ancien pilote d’hélicoptère dans l’Armée de l’air, l’auteur raconte ses vingt ans de campagnes militaires dans l’escadron cazalin « Pyrénées ». Au bout de cinq ans d’écriture, il emmène le lecteur vers le Tchad, le Rwanda, la Yougoslavie, l’Afghanistan ou la Côte d’Ivoire, autant d’opérations qui montrent la précaire stabilité de notre Monde. Et, confie l’auteur à Bertrand Dumeste pour « Sud-Ouest » du 18 novembre, dans un article intitulé « Mettre des mots sur la guerre » : « Me voilà ensuite hospitalisé d’un stress post traumatique, revers d’une trop dense carrière opérationnelle ». Il raconte alors ce nouvel épisode de sa vie, pour témoigner envers son fils et aussi, dit-il,  « pour montrer que, quand on a connu des moments difficiles, on aime se tourner vers les gens qui nous entourent ».

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(*) Éditions Baudelaire. 440 p. 22 €. À commander en librairie

2 commentaires

  1. Cela vous plairez de faire la promotion d’un livre écrit pour des enfants au profit d’enfants malades intitulé pourquoi les gujanais sont appelés des Barbot’s et pourquoi ils se sont identifiés à une coccinelle ! vous dites ………

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