De 2019 à 2020, magie d’un coucher de soleil sur la dune …

# REVUE  DE  PRESSE  N°21

PATRIMOINE

– La dune du Pilat

– Julien Rousset consacre un dossier à cette dune, l’un des 45 sites labélisés « Grands sites de France ». À lire dans « Sud-Ouest » du 2 novembre dernier. La dune  est propriété, en grande partie, du Conservatoire du littoral qui a délégué la gestion du site à un syndicat mixte. Ses dépenses sont financées à 80% par les recettes d’un parking qui a enregistré 363 825 utilisateurs, tandis que 1,90 million de visiteurs se sont hissés au sommet de « La Grande Dune » en 2019. Ce qui en fait le site le plus visité d’Aquitaine et

Questions de Julien Rousset :

1- Est-ce un monument en péril ? Non, répond le gestionnaire surtout inquiet du mauvais état du massif forestier alentour, très pollué. Un zonage tout autour de la dune protégé pourrait être mis en place mais sa surveillance serait lourde.

2- Est-il envisagé de limiter le nombre de visiteurs en rendant payant l’accès au site ? Non répond encore le syndicat  qui envisage plutôt de réguler, sans obligation, les heures de fréquentation et de développer l’information sur la dune afin de faire comprendre aux visiteurs l’importance de ses enjeux environnementaux. Des parkings de délestage sont envisagés.

3- Une loi peut-elle limiter l’hyper fréquentation ?  Le Sénat vient d’en voter une sur ce sujet donnant pouvoir aux maires de « réglementer » le nombre de visiteurs. Pourront-ils l’appliquer en raison des tensions que son application peut entraîner, comme sur le banc d’Arguin par exemple.

– Fontaines

On lit dans « La Dépêche du Bassin » du 27 nombre, sous la plume de Sébastien Barsacq,  que les fortes pluies actuelles ont rempli les fontaines dites miraculeuses de Belin-Béliet.   Il s’agit de la fontaine Saint-Clair à Mons, réputée pour guérir les affections de la vue. Au Graoux, la fontaine Saint-Antoine est très bonne contre les maladies de peau du visage. À Joué, la fontaine Saint-Blaise a interrompu une épidémie de diphtérie pas plus tard qu’en 1900. Une chose est sûre : toutes ces sources se trouvent en des lieux très pittoresques mais bien cachés. 

– Des Argonautes actifs.

-Dans « Sud-Ouest » du 2 décembre, Jacky Donzeaud raconte sa visite auprès des bénévoles du chantier naval de Gujan-Mestras dont les membres construisent un nouveau bateau. Il s’agit d’un maquereautier comme il en naviguait une cinquantaine sur le Bassin, au début du XXe siècle. Les plans de ce bateau ont été établis par Gérard Carrère avec le concours des spécialistes du lycée des Métiers de la mer. Nanni-Diésel donnera le moteur annexe et le parc naturel marin finance l’opération. Gréé  au tiers, le bateau mesure 7,50 m de long sur 2,50 m de large et son tirant d’eau est de un mètre en dérive basse. Une belle pièce et encore bien du boulot pour des retraités qui travaillent aussi à l’achèvement de la restauration sur l’ancienne grosse pinasse de la SEPANSO, sur un monotype du Bassin ainsi que sur un dériveur Pacific, tous deux pour le musée de la marine.

-Une bébête protégée

– Il s’agit de la précieuse cistude d’Europe qui nage dans les près salés de La Teste et  à laquelle s’est intéressé David Patsouris dans « Sud-Ouest » du 10 novembre dernier. Il souligne qu’il s’agit d’une espèce menacée, une tortue de 16 à 20 cm de long que l’on appelle « l’éboueur des mers » car elle adore dévorer les animaux morts. C’est pour mieux la conserver qu’un récent arrêté préfectoral autorise un bureau d’études, « Nature et comportement », à en capturer exceptionnellement afin de les marquer et de les baliser pour mieux connaître leur manière de vivre. Décidemment, ces près salés testerins n’ont pas fini de nous surprendre !

                                                                                             J.D.

 

                                                                                                  11 décembre 2019