Tourisme, tempêtes, figure gujanaise, et vivre ce que nous sommes …

# 106 – LITTÉRATURE

par Jean Dubroca

– Académiciens à l’œuvre.

Charles Daney sort en avril 2020 « La Petite histoire du tourisme sur la Côte d’Argent ».

Extraits de la quatrième de couverture : « C’est dans l’espoir d’ouvrir une route touristique qu’une caravane relie Arcachon à Hossegor en 1905, au cours de laquelle Maurice Martin lance le nom de Côte d’Argent.

Le tourisme dans cette zone a réagi aux mouvements politiques : terre de souverains en 1860, bourgeoisie avant et après la guerre de 1914, jeunes sous le Front populaire, la côte passe de la villégiature aristocratique aux compétitions de surf, changeant de style au fur et à mesure des progrès techniques, dont l’autoroute, mais gardant des habitudes anciennes sous les nouveautés touristiques.

Les vacances ici restent essentiellement ouvertes sur le soleil et sur la mer, naguère craints ou ignorés, mais le tourisme a fragilisé un littoral qui l’était déjà ».

__________________________________________________________________________________

– Parution avril 2020. Éditions Cairn. 136 p. Broché. 9,5O €.

– Olivier de Marliave publie une réédition de son « Histoire de l’ours des Pyrénées ».

– Il raconte dans « Sud-Ouest » du 20 février que son attention sur le sujet a été attirée par une délibération municipale de 1947 qui attribuait une prime au dernier tueur d’ours dans les Pyrénées. Des rencontres avec des gens du terrain lui ont permis de recueillir des témoignages de familles de ces chasseurs. Et de là, il a écrit l’histoire de l’ours dans les Pyrénées, de la préhistoire à sa réintroduction. Avec plusieurs chapitres d’actualité consacrés à son accueil favorisé en Haut Béarn par la protection des troupeaux et, par opposition, à la lutte qu’il lui est livrée en Ariège. Il replace la décision de cesser la réintroduction de l’ours dans son contexte politique alors que d’autres pays, notamment l’Italie, savent gérer cette situation et il souhaite que l’Union européenne joue un rôle important dans la résolution de ce délicat problème de l’équilibre naturel des espèces dans un milieu particulier.

_______________________________________________________________________________

– Éditions « Sud-Ouest ». 200 p.17, 90 €  

Jeanne Faivre d’Arcier poursuit sa série de polars consacrée au Bassin avec « Tempête au Cap-Ferret ».

– Son livre est  publié chez Syros, la collection de Fernand Nathan pour la jeunesse. Et ce roman a tout ce qu’il faut pour plaire aux jeunes lecteurs. Imaginez que Margaux, 13 ans vit ses vacances avec Jules et Oscar, ses demi-frères, dans la maison familiale située tout au bout du Cap Ferret, au Mimbeau. Et, juste en face, se dresse une villa abandonnée, qu’elle surnomme « Carabosse » et qui l’inspire pour se raconter des histoires de maison hantée et de zombies. Et voilà qu’un soir de tempête, Margaux partie à la recherche du teckel familial, se retrouve coincée dehors, aux abords de la villa mystérieuse. Une étonnante aventure l’attend alors, d’autant plus animée que Jules et Oscar sont venus à son secours. De quoi faire aimer la littérature aux écoliers.

___________________________________________________________________

– Parution le 19 mars 2020. Dès 10 ans. 192 p.6,95 €.

– D’autres auteurs :

– Bernard Manciet a traduit  « Les Macariennes ».

– Il s’agit d’un long poème écrit en gascon et publié en 1763. Le titre vient de ce que le texte met en scène une marchande Saint-Macaire et un matelot de la même bourgade. Ils se disputent au sujet du bannissement des Jésuites de la cité. En fait, écrit par un notable de la ville, le dialogue, plein de verve, défend les Jésuites mais il est aussi l’occasion de quelques éclats de voix au sujet des rapports de domination entre hommes et femmes. Bernard Manciet a traduit en 1990 ce poème en respectant son rythme et ses rimes ce qui fait de ces « Macariennes » un  texte unique, tant par son inspiration que par la qualité poétique de sa traduction qui figure sur chaque page en face du texte original.

________________________________________________________

– Présentation du professeur Guy Latri. Éditions de l’Entre-deux-Mers. 71 p. 15 €.

Ginette Bléry : « Michel Bézian, l’inventeur de Gujan ».

– Michel Bézian fut le maire emblématique de Gujan-Mestras de 1965 à 2006, année de son décès. L’auteure a épluché pendant trois mois les archives municipales et lu quarante ans de débats municipaux. Elle a également rencontré des témoins proches de la vie de Michel Bézian et a réalisé ce qu’elle appelle « une anthropologie » dans laquelle elle voit Michel Bézian comme un homme politique de la IIIe République.  À travers son histoire, on retrouve aussi quelques autres figures gujanaises qui, elles aussi, ne manquent pas de pittoresque.

___________________________________________________________________

– Éditions A4PM. Informations au 06 22 11 67 88.

Fabien Mayonnade : « En décidant de voir…nous sommes ».

– Ce Teichois mais Miossais dans l’âme a eu une curieuse  inspiration. Une fiente de pigeon est tombée sur un de ses collègues. Et cet événement anodin va l’amener à voir la vie autrement. Il va, dès lors, vouloir revenir à l’essentiel de la vie : le plaisir, la création, la musique, le temps que l’on ne peut perdre ni gagner, loin de la réalité virtuelle qui nous encercle. Il s’agit pour lui d’aller à la rencontre de l’autre et de soi. Il estime que ne pas vivre ce que nous sommes, ne pas imaginer, ne pas réaliser, est presque malhonnête. Ce livre est une ballade philosophique qui chante la liberté.

______________________________________________________________________

– Auto édition. Informations au 07 82 58 07 34.