# 25 – REVUE DE PRESSE
par Jean Dubroca
– Livres en vrac
– Histoire locale. Bulletin 183 de la Société historique d’Arcachon et du Pays de Buch (*)
Voici les principaux articles figurant dans ce bulletin :
– Regards sur l’hôtellerie arcachonnaise. – J.D.-
– Les ambitions de Cyprien Alfred-Dupas pour le Bassin. (Un tramway de Mérignac au Ferret en 1903) -Anthony Douet-
– Le domaine public maritime, des près salés ouest à Eyrac. (Son utilisation, son contrôle). -Nadia Giraud-
– Le renouvellement des élites sociales au XVIIe siècle : le remplacement des familles de vieille noblesse par les aristocrates riches. Exemple avec la famille Castaing-Damanieu au château de Ruat. -Patrick Faure-
– Darrélatour, capitaine courageux du Gisses. (Le sauvetage de marins en péril dans les passes en 1924). – Roderic Martin –
– Le Bureau des classes de La Teste de Buch. (L’ancêtre de l’Inscription maritime en France de 1696 à 1792 : rôles des équipages, recrutements pour la Royale, paiements des pensions, etc.) – Bernard Dutein –
– La cale des radeleurs à Lamothe. (Transports et navigation sur la Leyre de 1875 à 1934). – Raymond Lafargue –
– Louis David, maire d’Andernos de 1901 à 1929. – J.F. de Chovirit et B.Eymeri –
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(*) En vente dans certaines librairies et à la Société historique au MAAT, 22 bd du Général-Leclerc à Arcachon. 10 €. Sur abonnement par adhésion à la Société historique. Tel : 05 56 54 99 08 ou courriel societe-historique@shaapb.fr
– « 29 secondes », par Emmanuel Fouet. (*)
« C’est le temps qu’il faut à un pilote pour décider s’il peut ou s’il doit s’éjecter d’un avion de chasse en difficulté », explique le Testerin Emmanuel Fouet à Bertrand Dumeste qui rend compte de ce premier roman dans « Sud-Ouest » du 12 mars. Le journaliste précise que l’auteur a mis trois ans pour écrire son livre qui lui a été inspiré par cette question qu’il s’est un jour posé en voyant voler des jets de Cazaux : « Que se passerait-il si l’un d’eux tombait sur nous à cet instant ? ». Mais pour répondre, Emmanuel Fouet a du longuement s’informer sur les sièges éjectables, sur les parachutes et sur les procédures à respecter pour l’éjection. Il s’est aussi basé, dit-il à Bertrand Dumeste, « sur des accidents créés par cette situation, tel celui du 15 décembre 2014 où un Alpha-Jet s’est écrasé sur un centre d’accueil près de Tours ». Partant de là, il a imaginé le drame vécu par John, un pilote de Cazaux, dont l’avion, en tombant, a tué un musicien qui passait par là. « L’accident soulève de nombreuses questions et laisse un grand vide que Julie, l’épouse de la victime, ne parvient pas à combler », raconte Bertrand Dumeste qui conclut : « Elle ignore que le pire reste à venir ».
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(*) Autoédition. En vente sur le site www.emmanuelfouet.com
– « Vies à vies » par Corinne Bret
-« L’auteure, Corinne Bret, a vécu trente ans au Japon », précise Brigitte Vergès dans la « Dépêche du Bassin » du 12 mars. La journaliste ajoute qu’elle vit ici aujourd’hui mais qu’elle a rapporté de là-bas un livre bilingue franco-japonais inspiré par le fait que les huîtres du port de Miyagi, détruit par le tsunami de 2014, ont permis de sauver l’ostréiculture du Bassin en 1970, lors de la grande crise de mortalité. « Corinne Bret a ainsi établi un lien étroit entre les deux sites », remarque Brigitte Vergès qui précise : « À travers une série de portraits croisés de pêcheurs de chaque région, elle a pu mettre en valeur tout ce qui unit ces hommes et ces femmes par delà les mers. Elle a aussi voulu montrer leur désir commun d’aller de l’avant et de reconstruire leur monde, en protégeant et en enrichissant leur environnement naturel et culturel. »
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– « Adénia », par Florent Massias (*)
Un journaliste de « La Dépêche du Bassin » a rencontré en février dernier Florent Massias qui réside à Belin-Béliet et qui en est à son deuxième roman. Il lui a confié : « Cette fois, il s’agit d’un thriller psychologique qui s’inscrit autour de trois intrigues qui finissent par se rejoindre au fil des pages ». Et « La Dépêche » de remarquer que l’on trouve dans ce livre tous les ingrédients croustillants du polar qui proviennent de magouilles politiques ou affairistes les plus diverses. Si bien, dit encore « La Dépêche », « que l’on en vient à se demander si la réalité ne dépasse pas la fiction ». Autre intérêt du livre : son intrigue se déroule en plusieurs parties du monde, en passant notamment par l’Algérie et le Bassin, théâtre d’une scène essentielle du roman. « Tout est là pour tenir en haleine le lecteur, grâce à des chapitres cabalistiques bien ancrés dans le monde contemporain et dans la société actuelle », conclut l’article.
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(*) En vente dans des librairies du Bassin. 18,50 €.
– « Quêtes de vérité », par Jean Montégut (*)
Ce « Ferretcapien » vit dans une maison de famille construite en 1909, une des plus vieilles du cap. « C’est dire s’il connaît bien la presqu’île », note Patrice Bouscarrut qui l’a rencontré pour « Sud-Ouest » du 29 février. L’intrigue du roman se noue autour d’un testament, un genre de pièce officielle que cet ancien notaire sait particulièrement bien explorer. Mais il a aussi voulu, dit-il, « restituer l’atmosphère du lieu, la vie hors-saison au Mimbeau ou à la Lugue, les lumières d’ici, le vent qui souffle dans les mimosas ». Et ce n’est pas tout pour Patrice Bouscarrut qui ajoute : « Dans ce roman, le lecteur découvrira quelques particularités juridiques du littoral local particulièrement d’actualité ». Et, d’après lui, « bien d’autres secrets sont à découvrir dans ce livre ».
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(*) Éditions Spinelle. 18 €. En vente à la librairie Alice au Cap Ferret et sur les sites de la FNAC et d’Amazon.
Le 20 mars 2020