# 123 # REVUE DE PRESSE
par Jean Dubroca
* LITTÉRATURE *
+ Jean-Pierre Bernés
Dans « Sud-Ouest » du 11 janvier, David Patsouris rapporte que, le 25 janvier, une partie du mobilier de la chartreuse audengeoise de Jean-Pierre Bernés sera mis aux enchères. Il écrit : « Jean-Pierre Bernés est mort le 13 juillet 2020 dans l’indifférence générale ». Pas celle, en tout cas, de l’Académie du Bassin dont il était membre depuis sa fondation et qu’il a fréquentée très régulièrement jusqu’au décès de sa gouvernante Amanda qui l’avait bouleversé. Il disait alors « Je suis comme en survie ». Notre association lui a rendu hommage dans « Bassin-Paradis » le 14 juillet 2020.
___________________________________________________________
(*) La photo ci-jointe montre J.P. Bernés (3e en haut à gauche) en classe de 3è au Cours complémentaire d’Audenge, en 1953. (Extrait de « Audenge et son canton » par J.P. Bernés. Éditions Alain Sutter)
+ Jean-Pierre Castelain publie « Mademoiselle Hilde »
– Fabienne Amozigh, de « La Dépêche du Bassin », a rencontré l’écrivain arcachonnais à l’occasion de la sortie de son dernier roman « Mademoiselle Hilde ». (*) Comme l’auteur confie qu’il aime écrire des livres basés sur des événements historiques, celui-là n’échappe pas à la règle. « C’est un roman sur la Ligue Hanséatique, cette grosse puissance économique formée au XVe siècle par les ports de l’Europe du nord et de la mer Baltique », précise J.P. Castelain. Ce cadre est celui de l’intrigue romanesque et amoureuse entre un capitaine de vaisseau de la Ligue et la veuve d’un peintre Flamand. Ce qui permet à l’auteur d’évoquer aussi les œuvres des peintres, les Primitifs flamands qui ont marqué l’art de cette époque. Lire cet ouvrage sera l’occasion rare de pénétrer dans un temps et des artistes trop souvent mal connus. Et surprise : le même article dévoile la manière très technique dont J.P. Castelain conçoit les intrigues de ces ouvrages.
____________________________________________________________________________
(*) Voir « La Dépêche » du 13 janvier. Éditions Amaltée. 606 p. 23 €.
+ « Souricette et les voleurs d’ivoire » par Murielle Garrigue. (*)
De peinture, il est encore question avec Murielle Garrigue dont parle Fabienne Amozigh dans « La Dépêche » du 8 décembre dernier. Car cette Testerine est peintre, inspirée par le Bassin. Mais, surtout, voilà des années qu’elle écrit. Elle a commencé il y a dix ans par un récit fantastique, « La Quête d’Olan », suivi par une trilogie de poèmes, « Le secret de Prunelie », puis par quatre autres créations pour finir aujourd’hui avec « Souricette et les voleurs d’ivoire », un conte pour enfants. Une belle histoire d’une l’espiègle souris qui ne supporte par l’injustice et qui combat les méchants voleurs d’ivoire, Crapulo et Bandito, grâce à l’aide de Ra-Biboche, dit Rabi, son ami et de ses parents.
____________________________________________________
(*) Éditions Somuko. (10 €). 149 Cours de la Marne, Gujan-Mestras.
+ « Tambour des émotions » par Fleur Parise. (*)
Encore un livre pour les enfants. Et c’est très bien. Dans « La Dépêche » du 1e décembre, Fabienne Amozigh parle de Fleur Parise qui vit à Salles et qui a eu l’originale idée d’écrire son premier livre, « thérapeutique et hypnotique » destiné, dit-elle : « à apaiser en 45 minutes les petits par le rythme et les mots ». Elle ajoute : « C’est un voyage qui berce par les mots, c’est une transe, un voyage rythmé et interactif dans le monde musical de l’émotion des enfants ». Et, tout naturellement, précise la journaliste, « elle a trouvé la ressource et l’intuition pour écrire cette histoire au cœur d’un pays merveilleux avec un super pouvoir : celui de l’imagination ».
__________________________________________________
(*) 44 p. 8€. (Éditions Paulo Ramand. Distribué par Hachette)https://www.paulo-ramand-editions.fr/Catalogue-livres.b/s329921p/. Tel : 06 40 24 70 14.
+ « La Vallée des larmes » par Cara Cavern. (*)
Après « Il suffit de quelques minutes », voici le second roman de cette habitante de Cazaux dont Sabine Luong parle dans « Sud-Ouest » du 26 décembre. Ce roman dont l’intrigue se passe dans le Gers raconte la disparition de deux adolescents, Marc et Rémi, habitant un petit village. Même leurs vélos se sont volatilisés ! Seule Juliette, l’amie d’enfance des deux garçons, persiste dans des recherches que, petit à petit, tout le monde a abandonnées, la piste criminelle ayant été retenue.
Mais on ne connaîtra le dénouement de cette disparition que dix-huit ans après les faits, lorsqu’une nuit, Juliette, devenue infirmière, entendra le dernier souffle d’une patiente évoquant « Les garçons ». Désorientée, Juliette finira par trouver les tenants et les aboutissants de cette intrigue.
________________________________________________
(*) 284 p. 15 €. En vente sur Amazon ou au 06 79 41 20 70.
+ « Elle est où la sortie ? » par Rémi Castillo. (*)
C’est la question que se pose l’animateur de RBA (Radio Bassin d’Arcachon 90.4) lorsqu’il se retrouve hospitalisé après une mauvaise chute survenue à la Toussaint 2019. Sabine Luong, dans « et » du 19 décembre, raconte la genèse du livre que Rémi Castillo a tiré des trois longs mois qu’il a passés à l’hôpital à scruter le plafond de sa chambre et à mariner toutes ces choses qui viennent à l’esprit lorsqu’on est confronté à soi-même. Il ajoute : « Je me retrouve cloué sans aucune mobilité et je réalise que cela aurait pu être pire. Une phrase qui résonne en moi et qui va m’accompagner dans une longue descente vers la décadence ». Sabine Luong ajoute : « Il a fait ce livre comme un exorcisme mais il s’est dit aussi qu’il espère que ce livre donnera à tous ceux qui traversent cette épreuve la possibilité de comprendre et surtout de garder espoir ».
__________________________________________________________
(*) Édité avec A4PM. En vente sur les sites de la FNAC et d’Amazone. 170 p.14, 90 €. Courriel : ellestoulasortie@gmail.com
+ « Le Fugitif de l’île aux Oiseaux » par François Ferbos. (*)
– Dans sa revue « un peu chauvine » des livres de fin d’année, « Sud-Ouest » rappelle la parution de ce truculent roman, qui, peut-on lire, « réjouira ceux qui s’amusent du jargon policier ». Et il est très authentique puisque, rappelle encore le journal, « François Ferbos est un ancien flic qui ne se prend pas au sérieux. Il trimbale son héros, le commissaire Vincent Lafargue, dans les recoins les plus secrets de la presqu’île du cap Ferret en compagnie d’un retraité, escroc des plus sympathique ». Il s’agit d’André Dubosc – dit Dédé- qui se retrouve incarcéré à Gradignan et que son copain Vincent veut aider, persuadé que cet emprisonnement est une méprise. Mais qui est vraiment Dédé ? Ne serait-il pas « l’Anguille », l’auteur de graves escroqueries et recherché par toutes les polices depuis des lustres ? Que va faire Lafargue qui ne va pas tarder à se retrouver devant une montagne de difficultés ?
_______________________________________________________________________________
(*) Éditions « Sud-Ouest ». Toutes librairies. 11, 99 €.
+ « La Maison de Charlotte » de Françoise Bourdon. (*)
Du même auteur, on connaissait déjà « La Maison du Cap » où deux amies se battent pour conserver une maison du Cap Ferret, riche des souvenirs de toute une famille. Et voilà que, dans ce nouveau roman, signalé par « Sud-Ouest », Charlotte Gallet, 93 ans, est bouleversée quand son neveu lui annonce que cette maison, conçue par le père de Charlotte, l’architecte James Desormeaux, sera rasée pour faire place à un ensemble immobilier. Charlotte, pour s’opposer au projet, fait appel à un cabinet bordelais dont la représentante, Iris, tombe sous le charme de la maison et engagera le combat aux côtés de Charlotte. « Une belle histoire de femmes fortes », conclut « Sud-Ouest.
___________________________________________________________________________
(*) Presses de la Cité ed. 20 €. Toutes librairies.