R.P N° 131- 13/8
REVUE DE PRESSE N° 131
par Jean Dubroca
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* ACADÉMICIENS À L’ŒUVRE *
* Pierre Malrieux / Rétrospective jusqu’au 18 septembre
+ Dans « Sud-Ouest » du 25 juillet, Patrice Bouscarrut annonce que la rétrospective des œuvres du peintre Pierre Malrieux marquant le centenaire de l’artiste a lieu jusqu’au 18 septembre à la médiathèque de Lège-Cap Ferret.

* ART ET LITTÉRATURE *
* « Naissance d’une station » par Vincent Roussel (*) / Anecdotes ignorées !
+ Décidemment, les ouvrages sur le Cap Ferret ne manquent pas cette année ! (**) Dans « Sud-Ouest » du 6 août, Patrice Bouscarrut annonce la sortie d’une histoire du Cap Ferret de Vincent Roussel dont il écrit en titre : « entre rigueur d’investigation et pointes d’humour, ce livre se lit comme un roman ». Puis il ajoute : « L’auteur s’est plongé dans l’histoire de la ville avec l’obstination du chercheur, le don de conteur, l’esprit de synthèse et l’humour ».

L’auteur précise qu’il a fouillé dans les archives nationales pour trouver des anecdotes jusque là ignorées et, pour intriguer le lecteur, il remarque : « Depuis le XIXe siècle, il s’en est passée des choses ! ». Il insiste aussi sur la pérennité des paysages du Ferret. D’après lui, si le site a échappé à la bétonisation, « c’est parce que les propriétaires du lieu ont été des tricards, des bras-cassés, des sous-doués du lotissement ». Une telle description des habitants ne peut que donner de savoureux portraits, on s’en doute. « Des trucs très drôles », dit Vincent Roussel. Mais il faut y ajouter des péripéties qui ont rythmé cette aventure foncière de la presqu’île : la naissance des 44 hectares, les démêlés avec l’État ou les relations difficiles avec la lointaine mairie de La Teste. Toutes choses qui expliquent pourquoi ce livre, écrit « Sud-Ouest », ‘’remporte un véritable succès ‘’.
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(*) Rappelons l’ouvrage de Charles Daney et de Denis Blanchard Dignac « Petite histoire de Lège-Cap Ferret » aux éditions « La Geste ». (Voir Bassin Paradis du 13 mai 2021).
(**) Éditions « La Geste ». Deux versions : 230 p. et 450 p. avec reproductions de documents inédits.
* « Traverser la nuit » par Hervé Le Corre. (*) / Costaud et sombre
+ « La Dépêche du Bassin » tout comme « Sud-ouest » présentent ainsi le dernier roman policier d’Hervé Le Corre : « L’intrigue se déroule entre Bordeaux et le Bassin pour finir de façon tragique et inattendue dans le Médoc ». Rappelons que cet auteur est considéré comme l’un des meilleurs écrivains français spécialisés dans le roman noir. Il a obtenu de larges succès et ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues.
« Traverser la Nuit » est annoncé ainsi par son éditeur : « Louise élève seule son fils Sam qui est le seul réconfort qu’elle trouve dans sa vie. Harcelée par son ancien compagnon, elle croise le commandant Jourdan qui enquête sur des meurtres de femmes car un tueur sévit dans les rues de Bordeaux, un être banal mais terrifiant, mû par une rage destructrice ».

La presse souligne les qualités de ce roman. Dans « Actualité », on lit : « L’auteur passe au fil des chapitres de l’un à l’autre des trois personnages principaux leur donnant ainsi une profondeur saisissante d’êtres de chair et de sang ». Pour ‘’Focus’’ : « Il s’agit d’un roman costaud et sombre d’un auteur plus que jamais fasciné par la violence sociale ». ‘’Le Monde’’ parle ainsi du livre : « Avec son terrible nouveau polar, l’écrivain s’enfonce dans un Bordeaux crépusculaire et détrempé, à la suite d’un policier au bout d’une vie bouffée par le métier ». Pour ‘’Le Point’’ : « Ce nouveau roman oscille entre inceste et honte. Une fois de plus, le Bordelais taciturne en dit long sur le désarroi contemporain ». Enfin, on peut conclure avec ‘’France Inter’’ : « Voilà un roman bouleversant sur le temps qui passe, sur les blessures qui ne cessent de suinter, sur l’impossibilité pour certains de sortir de leur condition. (…) C’est un livre où les mots sont comptés, hors du commun et éminemment politique ».
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(*) Éditions Rivages/Noir. 20, 90 €.
* « Le Bassin romantique ». Photographies par Nicolas Seurot. / « A la Turner »

– Rendant compte de cet ouvrage dans ‘’La Dépêche du Bassin ‘’, Jean-Baptiste Lenné écrit : « C’est un livre à part, un très bel objet par le travail artisanal de son imprimeur et aussi et surtout par le talent du photographe Nicolas Seurot ». L’artiste explique ainsi sa technique : « Je photographie le Bassin à la manière des peintres anciens ». Et de citer Pierre-Gaston Rigaud, Jean-Paul Alaux ou Raoul Dosque. Le résultat : « On peut imaginer ces paysages dans les toiles de Turner », commente le journaliste qui révèle aussi que Nicolas Seurot traite particulièrement ses photographies. « Il utilise des collages, les vieillit et les imbibe de salissures ». Et les titres de l’article résument bien l’impression que l’on peut retirer de cet ouvrage qui montre « Un Bassin désuet, nostalgique, indompté et pictural ».
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(*) Édition classique : 100 p. 69 €. Édition collector à tirage limité : 490 €. En vente notamment à La Librairie Générale (Arcachon) ; Maison de la Presse (Cap-Ferret) ; Librairie Mollat.
* « Peur sur Andernos », par Jean-François Guiraud. (*) / l’anti-polar ?

+ Sous la signature Ma.D-R, « La Dépêche du Bassin » présente le roman de cet Andernosien qui se déroule sur le Bassin à la fin des années 50. Ce serait un polar mais le journaliste prévient : « Il n’y a ici ni cadavre ni femme passionnée qui se dénude à la moindre occasion ». Alors de quoi s’agit-il ? Allez donc le savoir puisque « le flic a une tête de vétérinaire de province et qu’il est question d’un vieux garçon esseulé, d’un maire élu et réélu, d’escargots empoisonnés, de suspects innocents mais pourtant coupables, de braconniers, d’une jeune épouse qui joue les Mata-Hari (…) ». Un inventaire qui incite à la lecture, d’autant plus qu’il faut y ajouter que l’enquête piétine et que la ville est terrorisée.
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(*) Éditions La Geste. 384 p. 13, 90 €.
* EN BREF *
+ Jean-Michel Mormonne, historien spécialiste de la Première et de la Deuxième Guerres mondiales, vient de publier « Les Américains et le bassin d’Arcachon. 1917-1919 ». On y découvre des détails sur les implantations de l’armée des USA sur le Bassin, au Cap-Ferret (Hydravions) ou à Gujan-Mestras (Ballons dirigeables). ‘’Sud-Ouest’’ du 13 août.

+ L’Association de défense de Pyla-sur-Mer (ADPPM) poursuit la réalisation et la diffusion de fiches permettant de découvrir, à travers des circuits, l’histoire de la station. (« Sud-Ouest » du 10 août).
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