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• REVUE  DE  PRESSE  N°133 *

Par Jean Dubroca

                                                    * LITTÉRATURE*

                                                * Livres du Bassin *

+ « Arès 1851 – Le livre des 170 ans » par Gérard Simmat

– Brigitte Canova écrit dans « Sud-Ouest » que ce livre vient de sortir au moment où la commune d’Arès fête ses 170 ans. Et l’auteur lui a confié : « Ce  livre est fait de petites coups de projecteur sur tel lieu, tel événement, tel personnage pour conter comment Arès est devenu une commune indépendante détachée de celle d’Andernos, en janvier 1851, après une lente maturation ». Et la journaliste de noter le plan du livre : « Après un rappel historique sur ‘’la terre d’Arès’’, on trouve les activités maritimes et terrestres de la commune, la ville et ses activités publiques et privées, les aspects sportifs et enfin les portraits de personnalités qui ont marqué l’histoire de la commune ». De nombreux documents et photos anciens illustrent le récit.

   Dans « La Dépêche », un article signé A.D, donne quelques détails sur cette séparation : « La première fut demandée dès 1837, mais Andernos s ‘y est opposé. Les combats furent alors incessants et les débats souvent houleux ». Il est vrai que les deux communes avaient des équipements imbriqués dont la répartition posait des problèmes compliqués que Gérard Simmat expose avec humour et précision.

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– Illustration de couverture par Katia Bovez. 213 p. 25 €. Maison de la Presse à Arès.

+ Deux ouvrages sur la forêt  usagère.

– « Enfin  un livre pour dépassionner la forêt usagère ». C’est le titre d’un article de « La Dépêche » qui annonce la parution d’un livre de Robert Aufan qui fait la somme des connaissances de ce professeur testerin qui travaille sur le sujet depuis cinquante ans. L’éditeur François Clément présente ainsi l’ouvrage dans le journal : « Il propose une synthèse intégrant textes anciens mis à jour et les plus récentes contributions de l’auteur sur le sujet ». Il ajoute : « Ce livre souhaite être une référence sur les aspects géographiques, administratifs et forestiers de cette grande montagne ». Au fil des pages, on trouvera 300 illustrations dont des photos prises par Pierre Destribats « qui a souhaité sublimé les témoignages visuels du site ». Enfin « La Dépêche » souligne que le livre présentera une nouvelle carte de la forêt usagère en l’actualisant par l’intégration des abords du massif.  Sortie annoncée : avant Noël. (Édition : Les Établissements).

– Autre témoignage sur la grande montagne : la réédition de l’ouvrage capital de Fernand Labatut intitulé « L’Histoire des droits d’usage dans la forêt usagère testerine », une longue aventure qui s’étend du moyen-âge à nos jours. David Patsouris, dans « Sud-Ouest » rappelle que cette deuxième édition est faite par la Société historique et archéologique du Pays de Buch  et qu’elle paraît au moment où un nouveau combat est engagé par les défenseurs des droits d’usage contre le projet de plan de gestion qui vient d’être déposé. Le journaliste souligne : « Cette forêt est un patrimoine matériel mais aussi immatériel. C’est comme une cathédrale ». Et deux animateurs de la SHAPB, Anne Guillot de Suduirot et Jean-Marie Bondy de commenter : « Notre démarche va au-delà de cette importante réédition (…). Nous voulons apporter un soutien moral à ceux qui défendent les usages de cette forêt ».

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– 12 €. En vente à la Société historique au MAAT à Arcachon.

+ « La lavandière du Bassin », par Corine Nadaux-Cazade

– Brigitte Vergès, dans « La Dépêche », résume ainsi le livre de cette Gujanaise : « L’intrigue court de 1917 à 1923. Elle conte les malheurs de Joséphine, une jeune bourgeoise de 18 ans séduite par un officier de passage. Elle donnera le jour à Pauline mais sera chassée de sa famille par sa mère. Elle trouve un refuge chaleureux auprès d’une communauté de lavandières de Gujan. Retrouvera-t-elle son père, mobilisé en 1917 ou bien son amant ? ». Pour la journaliste, ce livre est intéressant grâce à son thème mais aussi parce qu’il nous plonge dans l’atmosphère de la Grande guerre, dans celle des années 20 et dans la description de notre région voici un siècle.

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– Réédition aux Éditions Sydney Laurent. 264 p. 18,90 €.

+ « Les Roses bleues-Si aimer pouvait se conjuguer au pluriel », par Didier Kimmel

– Cet Arcachonnais vient de publier un roman qui se déroule en grande partie à Arcachon. Christian Visticot écrit à ce sujet dans « Sud-Ouest » : « Un histoire assez invraisemblable ». Mais c’est peut-être ce qui fait le charme de cette histoire d’amour entre Marc et Diane. Leur coup de foudre éclate quand Marc offre à Diane un bouquet de roses bleues.  Kévin, le fils de Diane découvrira leur idylle à la mort de sa mère. Et l’on retrouve des roses bleues à la fin du roman car c’est un tel bouquet que Kevin offrira à Laura, la fille de Marc… « Mais beaucoup de choses se déroulent entre les deux bouquets et il faut lire le livre pour les découvrir » conclut Christian Visticot.

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– Le Lys bleu Editions. 19€.

+ EN BREF

+ « Barrage contre l’Atlantique », par Frédéric Beigbeder

–  Dans « Sud-Ouest », Isabelle de Monvert-Chaussey annonce la sortie en janvier d’un roman de Frédéric Beigbeder dont elle nous dit qu’il est inspiré par Benoît Bartherotte. L’image de la lutte contre les sables qu’il mène entraîne chez Beigbeder un flux et un reflux de souvenirs qui emporte le lecteur de l’adolescence fougueuse de l’auteur jusqu’à l’homme qu’il est aujourd’hui, une évolution rythmée et inspirée  par le flux et le reflux des flots de l’Atlantique que Bartherotte combat, évoquée en une subtile mutation qui est aussi une touchante partition amoureuse. (Ed. Grasset. 320 p.)

+ « Ar(T)cachon–Les joyaux du Bassin », par Véronique Ressouches et Stephen Weinberg

– Un album sur les fonds sous-marins du Bassin qui prouve une fois encore que la petite mer est un véritable aquarium. L’ouvrage est d’autant plus intéressant que ses auteurs ont voulu y associer connaissances scientifiques et beauté des images. (19,50 €. En vente à gujan-mestras.environnement.33@orange.fr ).

+  « Le wharf de La Salie », par Denis Paget

+ Ce livret de 50 pages contient les intéressantes photographies en noir et blanc réalisées par l’auteur tout au long de la construction et de l’évolution de l’ouvrage durant 50  ans. Denis Paget les a commentées. ( Format 15 x21. 12 €. En librairie).

                                           * AUTEURS  DU  BASSIN *

+ « Un été 62 », par Marc Testud

– Après « L’oued de ma mémoire » et « Le petit piquet de la grande plage », ce Gujanais revient sur ses souvenirs de Pied-Noir. Jacky Donzeaud dans « Sud-Ouest » explique que ce troisième roman est basé sur la rencontre entre l’auteur et José Parracchini. Ce dernier, écrit le journaliste, « lui racontera avec pudeur son histoire, celle d’un pied-noir de18 ans qui, se sentant plongé dans l’injustice, va entrer en résistance avec toutes les conséquences douloureuses qui vont en découler ».

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– Éditions Beaurepaire. 18 €. En vente : www.oued-de-mamemoire.com

+ « Vois la vie. Recueil de pensées », par Chantal Combedouzon et Véronique Cohu

– Christian Visticot résume ainsi pour « Sud-Ouest » ce petit livre de deux Arcachonnaises, qui, dit-il, « recueille des émotions au quotidien, des pensées exprimées avec délicatesse, des tranches de vie dans des textes courts de Chantal Combedouzon que l’on peut abandonner et reprendre avec plaisir ». Véronique Cohu a illustré ces propos de délicats dessins à l’encre noire ponctuée de rouge. (En vente à la Maison de la Presse à La Teste).

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– Éditions BOD. 18 €.  En vente sur les sites de la FNAC ou Cultura.

+ « Et si c’était ça, mon bonheur ? », par Patrick Filipe

– L’auteur, qui vit à Salles, est psychopratricien après avoir été longtemps infirmier. « C’est par ce prisme qu’il a entrepris son premier roman », écrit Fabienne Amozigh-Gay dans « La Dépêche ». Elle en résume ainsi l’intrigue : « Virginie a tout sacrifié pour son métier de soignante. Mais, au hasard de deux rencontres, elle va réaliser ce qui lui semblait impensable : vivre. Cette quadragénaire va alors découvrir une expérience hors du commun. Elle va faire un travail sur soi, comprendre ce qui ne va pas dans sa vie et chambouler le chemin sur lequel elle peinait depuis longtemps. Mais qui sont Denis et « le chapelier fou » qui l’ont amenée à cette évolution ? ». Un ouvrage, ajoute la journaliste, « en immersion dans une profession malmenée, avec des soignants en colère et au bord de l’implosion ». Le livre de Patrick Filipe est donc au cœur d’un des graves problèmes sociaux actuels.

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– Contact avec l’auteur : f.patrick29@gmail.com  

+ Magazine « Akki » n°2 (Laurent Bigarella, rédacteur en chef)

– Jacky Donzeaud annonce la sortie du n°2 de ce magazine édité à Gujan-Mestras et dont il présente ainsi la ligne éditoriale : « Ce magazine collaboratif célèbre la création hors des sentiers battus et s’intéresse aux périphéries de la région. Il veut montrer comment des initiatives culturelles et artistiques se déploient en Aquitaine, hors des cadres urbains de la métropole bordelaise ». Au sommaire, une vingtaine de sujets abordant les douze départements de l’Aquitaine, tous dédiés aux cultures émergentes, indépendantes et alternatives. Et Laurent Bigarella de faire remarquer, ce qui est important : « Il est diffusé sur papier, une matière vivante qui permet de mettre en perspective, de manière approfondie, des sujets interdépendants ».

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– « Akki ». 14,90 €. www.letype.fr

-« Aide-toi, le ciel t’aidera » par Mireille Joseph-Séverac

+ Après l’expérience de « Gus l’hippocampe », livre pour les petits, Mireille Joseph-Séverac publie « Aide-toi, le ciel t’aidera », raconte, en collaboration avec Sabine Luong, les souvenirs de sa riche vie artistique, de professeur de danse réputée et évoque ses rencontres avec les personnalités qui ont marqué cette vie.

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– Renseignements : michel.joseph.severac@gmail.com