LA VIE ARCACHONNAISE IL Y A PRESQUE CENT ANS
AVEC « L’AVENIR » DU MOIS DE JUILLET 1924
par Jean Dubroca
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* « L’AVENIR » DU 1e JUILLET *
– Un curieux vestige, par Albert de Ricaudy –
+ On remarque sur la plage de l’Aiguillon en partie enterrée dans le sable le crâne d’un monstrueux monstre marin. C’est le crâne d’une baleine oublié là depuis 15 ans. En voici l’histoire. Découverte le 13 mars 1909 par le chalutier Le Phoque à l’état de cadavre, ce Rorqual Bops fut déposé sur la plage du cap Ferret. Il mesure 25 mètres de long, cinq mètres de diamètre et huit mètres d’ouverture de bouche. Il a été vendu par la Pêcherie de Gascogne à un industriel pour la somme de 6000 francs.

À quelques mètres du monstre a été édifiée une fonderie de graisse. Comme le monstre pesait 80 000 kilos il a fourni 3000 kilos de graisse, 27 000 kilos d’huile et 1000 kilos de fanons. L’huile qui sert aux horlogers valait alors 75 francs la tonne. C’était, comme l’on voit, une petite fortune pour l’époque. Quand il ne resta plus que le squelette, on le rapporta aux Pêcheries de Gascogne dans l’espoir d’en faire don à l’Aquarium d’Arcachon. Mais on n’y voulut pas ce cadeau encombrant. Voilà pourquoi les promeneurs peuvent apercevoir sur la plage le crâne d’une baleine.
* Informations *
+ Les deux députés socialistes, Vincent Auriol et Ernest Blum, ont passé une semaine de villégiature au Cap Ferret, dans le meilleur hôtel, comme des bourgeois capitalistes.
+ Sur la place Brémontier, on a construit un affreux garage en planches. Comment est-ce possible ?
+ Une gentille femme de chambre nommée Marguerite T… a été arrêtée pour avoir volé quelques bijoux dans un hôtel de notre ville où elle fut placée. Les grands voleurs de la guerre, eux, sont encore en liberté.
+ L’ignoble édicule situé au coin de la place Thiers ne fait pas honneur à la commission d’hygiène. Il empeste tout le quartier. En bas des pentes verdoyantes de l’allée Émile Pereire on déverse des ordures. Nous demandons la création d’une commission de l’esthétique pour protéger notre ville contre les enlaidissements.
* « L’AVENIR » DU 8 JUILLET 1924 *
* Au Truc de la Truque, par Albert Chiché *
+ Deux voitures à larges roues tirées par deux chevaux nous emmènent en une heure au pied de l’énorme dune du Sabloney, à la fois pyramide par sa forme et Mont Blanc par la blancheur de son sable. On arrive au sommet, non sans efforts. Quel spectacle : les passes, le banc de Pineau, le cap Ferret, l’océan bleu comme le ciel !

On redescend : c’est ici que commence la Montagne, admirable région forestière formée de mont chevelus, de ravins profonds, d’épais fourrés où croissent en abondance les églantiers fleuris, les arbousiers, les houx et les fougères dominés par des pins dont quelques-uns, les pins bornes destinés à borner les 137 parties de la grande forêt usagère de La Teste, atteignent une grosseur colossale. Nous filons dans d’étroits sentiers en courbant la tête. Des vaches sauvages nous regardent d’un œil curieux et doux. Nous voici au lieu nommé Dulet, verte prairie bordée de chênes énormes et sur le coteau on distingue une habitation de résiniers. (…) Les maitres de ce logis, Caussat aîné et Bernard Mora nous apprirent qu’ils habitaient là de père en fils depuis 204 ans.
Après un bon déjeuner, nous traversons la forêt dont la végétation devient aussi luxuriante que celle d’une forêt tropicale, nous sommes au bas du fameux Truc. La montée est facile par un sentier tournant autour de son flanc. Arrivés au bout, nous admirons l’immense étendue verdoyante, le bassin, le lac de Cazaux près duquel on aperçoit des hangars d’aviation. (…)
Maintenant nous roulons dans la plaine vers La Teste. Le changement de décor est complet : grasses prairies arrosées de clairs ruisseaux, larges routes, maisonnettes dont les jardins sont pleins de roses. (…)
Nobles étrangers qui baillez sur la place Thiers, apprenez que, tout près d’ici, dort la plus pittoresque forêt du monde.
-(NDL’A)
On mesure aujourd’hui l’extraordinaireté de la perte que nous subissons. C’était notre cathédrale à nous…
* Le tour du Sud-Ouest à Arcachon *
+ On sait que la « Petite-Gironde » est l’organisatrice de cette randonnée de 1700 kilomètres à travers la Saintonge, l’Angoumois, la Guyenne, la Gascogne et le Béarn. Elle l’a dotée de 75 000 francs de prix. Cinq coureurs arcachonnais prennent part à l’épreuve dont Rousset, gagnant du circuit Bramsford, Govaert, champion du tour de Belgique. L’avant-dernière étape Salies de Béarn-Arcachon se courait sur 192 kilomètres. La dernière, Arcachon-Bordeaux fera le tour du bassin et passera par le Médoc. M. Albert de Ricaudy a informé M. Longau, vice-président de l’Union cycliste arcachonnaise, qu’il offrait, en sa qualité d’ancien directeur du Paris-Vélo, un prix de consolation de 50 fr.au coureur arcachonnais qui perdrait son rang à la suite d’un accident de machine

* Informations *
+ À l’occasion du mariage de son fils, M. Couach a offert un banquet à ses 70 ouvriers à l’hôtel de la Côte d’argent.
+ Les étrangers aiment bien aller à La Teste pour voir le bal des parqueuses et les costumes de couleurs azurées qu’elles y exhibent avec grâce.
+ Ce dimanche, une quête sera faite sur la voie publique au profit des malades pauvres visités par le dispensaire d’hygiène sociale.
+ Dimanche dernier, il a été perdu au Théâtre municipal un collet de fourrure (étole de renard). Prière de le rapporter à M. Gustin, directeur de l’Olympia qui offrira une bonne récompense.
+ Le service journalier du « Courrier du Cap » entre Arcachon et le phare du cap Ferret assure des correspondance pour le tramway allant à la plage de l’Océan à 10 h., 14 h., 15 h 30 (tour de l’île) et 18 h.
+ La Maison Henri Agoust, 43 boulevard de la Plage, donne cet été des leçons de bicyclette sur inscription.
+ M. Julien Éclina, directeur de l’agence Économic, 14 rue du Casino (Tel : 5.29) nous a fait savoir qu’il ouvrait un bureau de placement de domestiques.
* AVENIR DU 15 JUILLET 1924 *
+ Albert Chiché persiste et signe +
+ Le journaliste poursuit sa campagne contre le droit de vote des femmes. Il dit avoir enquêté auprès de femmes de son entourage.
Ma cuisinière. – Voulez-vous que j’abandonne mes fourneaux pour assister à une réunion publique ?
Ma blanchisseuse. – Monsieur veut rire.
Une marchande de royans. – N’eymi pas que se moque de mé. Bay bous cola une chardina sur la gûle, mons petiôt. Allons, prené mé une douzeune per quarante sos.
Monique Varny, artiste dramatique. – Non, pas de politique ; elle rompt la bonne harmonie.
Une cocotte. – Ah ! Quelle farce. Ce serait rien drôle.
Une marchande légumes. – Il me suffit de vendre des carottes.
Une modiste. – Les femmes ne doivent songer qu’à bien se coiffer. Être belles, pour elles, tout et là.
Quatre parqueuses en culottes rouges. – Bien que portant la culotte, nous n’avons pas la prétention d’être des hommes.
Une dame. – Les femmes doivent rester au foyer, s’occuper de leurs enfants et de leur ménage.
Deux employées des postes. – Nous voterons mieux que des hommes.
Je leur ai déclaré : « Ce ne sera pas difficile. À des femmes instruites et intelligentes comme voua, on peut accorder un droit qu’elles ont la capacité d’exercer. »
Donc, deux femmes sur vingt ambitionnent d’être des égales de l’homme devant l’urne électorale. (…)
* Les femmes communistes de Norvège *
+ À leur dernier congrès, elles sont émis le vœu en faveur de l’impunité, non seulement des avortements mais aussi de l’assassinat des enfants un jour après leur naissance par des femmes incapables de les élever.
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* Conseil municipal *
+ Il a décidé de ne plus autoriser sous aucun prétexte, la fermeture de la jetée promenade.
Le Conseil refuse de faire droit à une demande du préfet proposant que notre ville participe pour un tiers à l’entretien de la route du Pyla car elle est sur La Teste. Notre charité ne va pas jusqu’à favoriser la vieille souche dont Arcachon est issu. M. Fargeaudoux a alors proposé qu’elle obtienne une nouvelle ligne de séparation avec l’ancien Captalat de Buch et qu’il se mutile d’une partie de son territoire afin que cette ligne passe de la pointe de l’Aiguillon jusqu’à la pointe du Sud.

Le Conseil accepte, de la part de la maison Citroën, le don de panneaux et de pancartes indicatrices de 1 m.80 x 0 m.90 qui seront positionnés en certains endroits critiques de notre ville pour indiquer aux automobilistes leur chemin ou les dangers de la route.
Pourquoi nous ne faisons pas de publicité lumineuse sur nos trottoirs demande M. Fargeaudoux ? Personne n’en sait rien.
Le Conseil déplore la pose à tort et à travers de poteaux télégraphiques sur les trottoirs de notre ville.
* Informations *
+ Le directeur des travaux de la ville a imaginé de faire déverser des ordures sur la pente verdoyante de l’allée Emile Pereire, près de casino Mauresque. Tout le quartier en est empesté. Les illustres membres de la commission d’hygiène ont-ils signé un trairé d’alliance avec les microbes ?
+ Les étrangers désireux de voir la source des Abatilles doivent s’y rendre les mardis et vendredis dans l’après midi.
+ Un de nos abonnés nous signale la nécessité d’obliger les propriétaires à clôturer en bordure des voies publiques et à interdire la construction de hideux baraquements en planches.
+ Le Dr René Cruchet, professeur à la faculté de Médecine de Bordeaux, a rendu hommage au Dr Jean Hameau sous la forme d’une brochure intitulée Jean Hameau, médecin de campagne et précurseur de Pasteur. Il y fait justice de l’indifférence avec laquelle furent accueilles jadis ses remarquables travaux sur la pellagre, le virus, la vaccine, etc.
+ Un milliardaire américain vient de louer la villa de Mme Prom pour 70 000 fr. par an.
* AVENIR DU 22 JUILLET *
* Le corset d’Arcachon*
+ M. Fargeaudoux a rappelé qu’il existe une délibération du 11 juillet 1911 demandant que la commune d’Arcachon englobe tout le Moulleau, l’Aiguillon et tout jusqu’à la Pointe située au sud de la grande dune. (NDRL : cela concerne tout Pyla-sur-Mer et tout le Pilat actuels). Il faut maintenant appliquer la loi du de 1884 en demandant une enquête au préfet sur le sujet. Actuellement, la frontière entre les deux communes laisse certaines rues écartées de La Teste à la charge d’Arcachon car trop éloignées de leur chef-lieu alors que La Teste encaisse les impôts de ces secteurs. Il est temps que cet imbroglio cesse ! (Extraits d’un article signé par Albert de Ricaudy).
* Informations *
+ Nous apprenons le décès à l’âge de 94 ans du premier instituteur d’Arcachon, M. Bal, survenu à Cazaux où il s’était retiré au bord du lac. Il fut enfant de chœur du fondateur de notre ville, l’abbé Mouls
+ Un Arcachonnais, M. Roulet, se trouve chargé de l’éducation au Maroc des enfants de notre ennemi d’hier, le pacha de Marrakech. Arcachon rayonne sur le monde.
* AVENIR DU 29 JUILLET *
* Albert Chiché : la pudeur et la saison *

+ La pudeur n’est qu’une convention ; les mauvaises pensées l’engendrent. Notre maire en a trop puisqu’il prépare un arrêté interdisant les maillots collants. Prenez garde M. le maire : vous ne serez pas réélu aux prochaines élections si le beau sexe y jouit du droit de vote. Occupez vous donc de choses plus sérieuses. Les étrangers qui affluent dans notre station y tombent, comme toujours en pleins travaux. Le monument aux morts est entouré d’affreuses barrières ; les terrains situés devant la gare sont bouleversés : certains édicules ne sentent pas la rose ; des ordures parsèment nos rues : l’accès au débarcadère d’Eyrac est obstrué par des tas de moellons et par un dépôt de vieilles bouées. (…) Il faudrait pouvoir faire marcher à coups de fouet les gens de votre administration. Alors, dépêchons nous de donner un coup de balai ; les pigeons voyageurs sont là et la chasse sera fructueuse. MM. les commerçants, laissez-leur quelques plumes pour qu’ils reviennent. En avant la musique ! Et maintenant, buvons, chantons, dansons. Ensuite, il arrivera ce que Dieu voudra.
* L’autre cloche *
+ Nous avons voulu entendre la cloche de La Teste à propos de nos visées sur son immense territoire. Nous voici devant un hôtel de ville à l’aspect modeste mais néanmoins seigneurial. Trois perrons comme on savait en faire au bon vieux temps, des ouvertures larges et solennelles, un toit noblement pointu, un escalier désuet. Tout cela dépeint un parfum d’antiquité sous un aspect romantique.
L’étage monté, une imposante porte, aux boiseries vieillottes, donne sur une grande pièce toute empreinte de médiévisme. On s’attendait à voir paraître un chevalier bardé de fer mais c’est un jeune homme qui tapote une machine à écrire qui nous accueille. (…) Il nous introduit auprès de l’adjoint, M. Mouliets, qui nous dit en substance :
– « La Teste n’a besoin de rien ! C’est à Arcachon de nous dire voilà : ‘’ Voilà ce que je veux et voici ce que j’offre’’. Nous n’avons pas de cadeau à vous faire. Nous avons bien d’autres soucis, ne serait-ce que notre forêt que l’État menace de liquidation éventuelle. Cette forêt est pourtant bien notre propriété en vertu des ‘’baillettes’’. On nous frustre au Pyla, au Cap Ferret on vend nos terrains à des sociétés immobilières. Cela ne va pas durer ! Nous allons faire un gros procès. Arcachon et La teste ne doivent pas se bousculer. Bientôt, grâce au tramway de La Teste à Pyla, elles entreront ensemble dans un vaste circuit » (…)
Albert de Ricaudy.
* Informations *
+ Nous avons appris que l’eau de la source avait été baptisée eau de santé, qu’un pavillon élégant allait être construit pour la dégustation, qu’il y aurait une piscine, des salles de douche, une allée traversant le parc des Abatilles. Nous avons aussi appris qu’une société était constituée pour la mise en valeur ce cette source… de richesse.
+ On parle beaucoup à Paris de nos régates. Jamais on n’aura assisté à des épreuves plus intéressantes. Tous les grands yachtmen se sont donné rendez-vous à Arcachon, notamment le roi d’Espagne.
+ On continue de s’inquiéter à l’Aiguillon de la disparition subite de M. Petit qui gardait un ponton appartenant à M. Cameleyre et qui n’a pas encore été revu. Il avait reçu des menaces de mort à la suite d’une rixe. La police enquête toujours.
+ On admire actuellement devant la grande jetée un yacht de plaisance très élégant, Zara, appartenant à un Américain, M. Drivel.
+ C’est lundi qu’aura lieu la soirée de gala de Madame Sans-Gêne, l’œuvre célèbre de Victorien Sardou, interprétée par la troupe de la Porte-St-Martin de Paris. Tout Arcachon et sa colonie étrangère voudront applaudir ce spectacle. Prudent de louer.
* ET PENDANT DANS DES UNES DE LA PRESSE NATIONALE *
* 6 JUILLET :
+ Le Figaro : – L’Allemagne menace de ne pas voter les lois sur les indemnités.
– Encore une. Faut-il une nouvelle conférence avec l’Allemagne ?
– L’Allemagne ne renonce pas à ses provinces perdues.
– Ouverture solennelle des Jeux Olympiques.
+ L’Humanité :- Le grand complot allemand. Des communistes menacés.
– Supprimons les conseils de guerre.
– Nous voulons que le pain soit à 20 sous.
– Une ouverture ridicule des Jeux Olympiques.
* 13 JUILLET :
+ Le Figaro : – La Russie à la veille d’une nouvelle famine.
– Laboratoire de guerre civile. La Chambre dans des querelles
inutiles avec l’amnistie de M. Caillaux.
– Attentat contre Zaglouif, pacha du Caire. Son état est satisfaisant.
– En raison de la chaleur, la revue du 14 juillet aura-t-elle lieu ?
– Les projets sur les loyers. Des règles pour protéger des expulsions
abusives s’établiront.
– Le mouvement révolutionnaire gagne du terrain au Mexique.
– Borotra remporte de tournoi de Wimbledon.
+ L’Humanité :- Le dernier coup de bluff du gouvernement. Le Sénat s’ajourne. La
loi sur les loyers reste en panne.
– Vigoureuses interventions communistes. La Chambre cède sur le
principe de la réintégration des cheminots grévistes. Le
prolétariat doit faire reculer les compagnies.
– Malgré la chaleur torride, M. Herriot maintien la revue du 14
juillet.
– Nos camarades allemands sont arrivés à la fête de la Fédération
sportive du travail. Les premières épreuves plus réussies que
celles insipides des jeux olympiques.
– Italie : le fascisme de plus en plus isolé. Le décret contre la liberté
de presse soulève de nombreuses protestations.
* 20 JUILLET :
+ Le Figaro : – Premier accord à la conférence de Londres. La commission n° 1 a
adopté à l’unanimité les conclusions réglant les manquements
éventuels de l’Allemagne et des sanctions à prendre par les Alliés.
– Le baron Coppée accusé de commerce avec l’ennemi a été acquitté
à Bruxelles.
– Les funérailles de Garibaldi célébrées à Rome.
– Conflit à la mairie de Paris à cause de la direction du théâtre Sarah-
Bernard.
– On a lancé un nouveau sous-marin à Cherbourg.
+ L’Humanité : – Mobilisation internationale. Le prolétariat contre la guerre.
– Dans l’enfer du fascisme. La guerre civile en permanence.
– La conférence de Londres : une atteinte au prolétariat.
– L’union sacrée de 1914 a enrichi les profiteurs de guerre du
Comité des Forges dont MM. de Wendel et Thomas.
– Le désarmement continue : on a lancé hier un nouveau sous-
marin.
* 27 JUILLET :
+ Le Figaro : – Conservons notre culture dans tous les milieux.
– La manœuvre de Berlin qui veut être traité à égalité avec les autres
États de la conférence de Londres.
– Le roi George V passe en revue l’immense flotte britannique.
– M. Rockefeller nommé membre de l’Institut.
– Des cérémonies pour l’anniversaire de la mort de Jean Jaurès.
+ L’Humanité – Contre la guerre impérialiste, manifestons. Le cortège se fera en
quatre groupes.
– La dernière guerre ? Le capitalisme financier qui domine le
monde permet d’en douter.
– La leçon de Jaurès.
– Les travailleurs de Russie saluent leurs frères de Paris.
– Plutôt la révolution que la guerre !